Peut-être que si j’étais comme tout le monde, j’arriverais à lâcher prise sur ce qui m’afflige. Vivre sans jamais réellement m’attacher de rien ni personne, seulement prendre ce qui me plait, ce que je veux et ai besoin.
Peut-être que si j’étais comme tout le monde, je ne me soucierais plus de la politesse ni du respect. Je ferais preuve d’arrogance ténue, croyant que tout m’est dû. Je traiterais les gens comme des chiens, et ils me remercieraient.
Peut-être que si j’étais comme tout le monde, j’arriverais à vivre insensible et indifférente, sans plus de tristesse indolente. Je trouverais peut-être ma place quelque part, dans une vie artificielle, souriant d’oisiveté, car aveugle je serais restée.