Magazine Journal intime

Tamara Drewe

Publié le 30 juillet 2010 par Papote

19463867Alors, comment dire ?
Je me rends bien compte que cette semaine entre la recette de cuisine, le bouquin et le ciné, y a pas trop de moi...
Bon, si, d'accord, en début de semaine, y avait beaucoup de moi...
Mais que voulez-vous ? Je n'ai pas de fille en ce moment donc je lis, je sors, je reçois... C'est une autre vie !

Bon, ensuite, à la base, j'avais dit que j'avais envie d'aller voir trois films avant le retour de P'tite Louloute sauf que... sauf que y en a déjà deux qui ne passent qu'en mode "ciné-club", c'est à dire à 3 heures de l'après-midi dans UN cinéma dans un rayon de 100 kilomètres (ou peu s'en faut).
Donc il m'en reste un mais que j'irai sans doute voir la semaine prochaine parce que je ne suis pas sûre qu'il plaise à Madame Mère et que, hier soir, c'était ciné avec Madame Mère.
Tout ça pour dire que je suis allée voir un film que je n'avais pas mis dans ma liste pour la simple et bonne raison que je n'en avais pas encore entendu parler mais ce que m'en a dit Madame Mère m'a inspiré...

Donc, hier soir "Tamara Drewe" de Stephen Frears.

Du vaudeville british, incisif et jouissif comme seuls les britanniques savent le mitonner !
Comédie de moeurs et satire sociale acerbe. Si on y réfléchit bien, ça ne devrait pas nous faire rire et pourtant le traitement de l'histoire, des personnages, des dialogues nous fait sourire et même rire...
Une ambiance un peu à la "10 petits nègres" (pour le sentiment de huis clos où tout interagit sur tout) ou à la Miss Marple ou, non, encore mieux, à la "Arsenics et Vieilles Dentelles"...
Une fois encore, je n'ai pas très envie de vous raconter le scenario mais je peux, malgré tout, vous dire que c'est un peu un alignement de dominos quand on donne une pichenette au premier et que la chute des uns entraîne celle des autres. Les existences des habitants sont plus ou moins interdépendantes les unes des autres et deux adolescentes désoeuvrées donnent la pichenette qui déclenche tout.

Une mention au "Oh my god !" lancé par Jody quand Tamara raccompagne son visiteur (je ne vous dirai pas qui, bien sûr !) à la porte. Il est énorme et vaut presque les célèbres "Oh my god !" de Janyce dans Friends...

Une mention à Luke Evans qui a fait dire à voix haute à Madame Mère, ce que je pensais tout bas : "Mmmmmh, je m'en contenterais bien !"

Bref, un très bon moment avec des acteurs excellents, une mise en scène de grande qualité, un scénario et des décors aux petits oignons !

Je conseille vivement.

A bientôt !

La Papote


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