Dimanche après-midi automnal pour un 15 août et une séance ciné familial (juste pour que Pascal continue à penser que je vaux Télérama !)...
Toy Story 3 est, à priori, le dernier opus de cette saga qui avait révolutionné le film d'animation dans les années 90.
Andy, le petit garçon auquel tous ces jouets appartiennent, a grandi et est sur le point de rentrer à l'université.
Il trie donc toutes ses affaires et ses jouets d'enfant en trois tas : ce qu'il emmène avec lui, ce qu'il laisse dans le grenier de la maison familial et ce qu'il jette à la poubelle.
A la suite d'un malentendu les jouets se retrouvent dans une garderie d'enfants mais, loin d'être un paradis, elle est sous le contrôle de Lotso, l'ours en peluche.
Très bien ficelée, l'histoire est drôle, émouvante, voire même haletante.
Et je trouve qu'après le 2 qui posait, peu ou prou, la question de savoir, si un jouet ancien est juste vieux ou peut avoir une vie, en devenant un objet de collection, par exemple.
Le numéro 3 pose la question de savoir quelle est la destinée d'un jouet lorsque son enfant devient adulte ?
Oui, tout ça est très lamartinien ("Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?") mais quand on va au cinéma un dimanche après-midi pour voir les aventures d'une bande de jouets, on place sa philosophie à ce niveau ou on ne la place pas du tout !
Bref, tout ça pour dire que ce n'est pas une énième saga qui finit par sentir le moisi à force de ressortir les vieux clichés sensés, surtout, rapporter beaucoup d'argent aux grosses compagnies.
Non, de bons éclats de rire, de l'émotion à fleur de paupière, quelques bons souvenirs de jouet qui remontent (le téléphone Fisher Price de notre enfance) et un très bon moment de cinéma.
A bientôt !
La Papote
PS : une petite mention à Grand Corps Malade qui, pour la première fois, m'a permis de regarder un clown presque sans frissonner !