Magazine Journal intime

Il était une fois dans l'ouest

Publié le 07 septembre 2010 par Papote

il_etait_une_fois_dans_louest_frNon, je ne suis pas complètement déconnectée de la réalité et je ne vis pas il y a quarante ans.
Il y a juste qu'un ciné de Bordeaux le passait en V.O. ce week-end et que, diable de bidouille, ça ne se loupe pas !

Du grand, du très grand Sergio, accompagné d'une merveille de partition de tonton Ennio, le tout servi par les uniques Henry, Charles et Jason et sous la houlette de la très belle Claudia !

Henry Fonda dans son premier rôle de méchant parfait même dans le duel final et d'autant plus, qu'il n'a pas vraiment la tête de l'emploi mais qu'il reste crédible.
Et puis ses yeux turquoise qui ne cillent pas. Son sourire qui, parfois, apparaît fugacement pour disparaître aussitôt, mi-cynique, mi-désabusé.

Charles Bronson qui est parfait de justesse. On le voudrait héros gentil et il est juste lui, qui fait ce qu'il a à faire et, finalement, c'est exactement ce qu'il faut, avec son visage aux traits si particuliers qu'il fait penser à une sculpture.

L'apparition de Claudia à la porte du train... J'ai beau être une fille, je pourrais tomber amoureuse de tout ce qu'elle dégage à ce moment là !

Et les regards me direz-vous ? Ah, mes amis, la façon dont Sergio capte les regards, les expressions... Ca a quelque chose de magique qui rend, de ce fait, les dialogues presque superflus et les silences magistraux !
On en serait presque à regretter le chef de gare qui demande les 7 $ 50 tant la mouche qui vole, l'éolienne qui couine et la goutte d'eau qui tombe sont superbes...
Et je peux vous le faire sur les 2h50 que durent le film...

Oui, alors, je sais que ce qui me plaît dans ce film horripile certains (les silences, l'inaction, etc) mais, franchement les westerns avec l'attaque de la diligence par une bande d'indiens... comment dire ? Ca ne m'amuse que moyennement...
Là, on sait que le méchant ne résistera pas, que le gentil gagnera, qu'il y aura des dommages collatéraux, même les codes vestimentaires classiques du western sont respectés avec Fonda en noir des pieds à la tête et Bronson en clair des pieds à la tête.
Tout y est et, en même temps, tout est renouvelé, révolutionné, magnifié !

Ah, là, on est très loin des héros body-buildés à outrance et de la profusion d'explosions, de coups de feu, de dialogues insipides, d'effets spéciaux. C'en est encore plus prenant et plus délectable !

Je crois que c'est ce qu'on appelle tout simplement un chef d'oeuvre !

Allez, pour finir, je ne résiste pas à l'envie de vous mettre les trois thèmes les plus célèbres du film...
A vous filer des frissons dans toute la colonne vertébrale !


Le thème de l'homme à l'harmonica


Le thème final et celui de Jill


Le thème de Cheyenne

A bientôt !

La Papote


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