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Petits meurtres à l'anglaise

Publié le 15 septembre 2010 par Papote

petits_meurtresJe l'avais loupé une première fois car la séance était complète mais la deuxième fois fut la bonne !
Et, si vous voulez mon opinion (et vous la voulez sinon vous ne seriez pas là entrain de me lire !), ça valait le coup de s'obstiner !
Une bonne petite comédie à l'anglaise enlevée et rondement menée par Billy Nighy, Ruppert Grint et Emily Blunt, le tout réalisé par Jonathan Lynn qui n'est autre que le réalisateur de "Mon voisin le tueur"...
Dans les seconds rôles, ma colonne vertébrale a été toute émoustillée en reconnaissant et en découvrant la présence de Ruppert Everett au casting (oui, je sais, définitivement, il faut que je regarde "vraiment" les affiches de film !)...
On reconnaît aussi d'autres seconds rôles britanniques habituels tels que Gregor Fisher (vu dans "Love Actually" en impresario de Billy Nighy... La boucle est bouclée !).
Bref, un casting réjouissant et aux petits oignons, avec des acteurs qui se fondent dans leur personnage tout en leur inculquant un je-ne-sais-quoi qui leur appartient.
Ruppert Everett (bon, ok, je l'aime d'amour depuis mon adolescence mais quand même...) en méchant un tantinet ridicule mais toujours si aristocratiquement britannique, m'a rappelé la superbe de son rôle dans "Un mari idéal".
Billy Nighy, en vieux loup solitaire, prisonnier du poids de l'héritage familial mais avec son petit côté décalé, n'est pas sans rappeler le rockeur sur le retour de "Love Actually" (en bien moins vulgaire quand même !)
Par ailleurs, n'ayant jamais vu le film initial (oui, il s'agit d'un remake), je n'ai pas eu de point de comparaison et ai donc pu apprécier objectivement le film...

Mes mentions particulières (ça devient une habitude !) :
- la scène du bain entre Billy Nighy et Ruppert Grint qui est un bonheur d'humour décalé à la Monty Python
- quand Victor Maynard en visite chez sa mère tombe sur le perroquet et l'aiguille à tricoter
- l'oreille de Gregor Fisher
- et la plantation des magnolias
- et l'anniversaire et... et... et... (je ne vais pas réussir à m'arrêter tellement j'en trouve !)

Bref, un moment tordant, fin, décalé... Un peu à la Blake Edwards...
Dommage qu'il soit si peu diffusé en salles parce que, franchement, il mérite !

A bientôt !

La Papote


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