Monsieur Père est un personnage.
Monsieur Père est un monolithe.
Monsieur Père, d'après certaines mauvaises langues (s'il y en a dans la salle, qu'ils se dénoncent sur le champ !), est un taiseux.
Monsieur Père est celui qui vous élève en vous répétant sans cesse que, chaque matin, il faut se remettre en cause et, chaque soir, faire le bilan de la journée.
Monsieur Père est aussi celui qui, d'un seul regard ou d'un seul "allô", peut vous faire regretter d'être en face ou d'avoir téléphoné. J'ai des témoins !
Monsieur Père est aussi celui qui vous apprend que, pour vous en sortir dans la vie, il faut savoir faire le "chavonnette" (et, ça, mes enfants, c'est du concept ! Pour des fiches, veuillez vous inscrire sur liste d'attente...)
Monsieur Père est aussi, celui qui, petit garçon, faisait la guerre
des boutons avec les gamins du village et ceux du hameau d'à côté mais, un jour, j'ai appris, à
mon plus grand désespoir, qu'il n'était pas Lebrac mais Petit Gibus
(tout un monde s'est écroulé...).
Mais...
Monsieur Père a aussi, d'après l'un de ses petits fils, LA science. Ce n'est pas un puits de science, hein (ça, c'est trop facile... A la portée du premier gugus venu... Faut pas galéger !), mais il a LA SCIENCE !
Monsieur Père a, d'après Taz, LE FLEGME NONCHALANT DU TUEUR EN SERIE...
Monsieur Père, qui n'a pas du tout la côte avec P'tite Louloute et qui ne le lui rend pas du tout, d'après elle, n'est pas boudeur, IL RESTE JUSTE CONCENTRE SUR SON SUJET (j'ai encore du mal à ne pas mourir de rire devant cette litote)...
Mais Monsieur Père est aussi celui qui, il y a trois semaines, un soir où j'étais au fond du gouffre, m'a fait, pour la première fois de ma vie, un compliment et, en plus, un compliment immense en me disant que je n'avais pas le droit de culpabiliser de la rupture car j'avais d'immenses qualités et que j'étais une belle personne...
A bientôt !
La Papote