Magazine Journal intime

La mer et moi...

Publié le 29 décembre 2007 par Elisabeth Robert

Il faut parfois bien des certitudes pour se rendre compte que l'on est loin de soi.

A force de regarder ce qui ne va pas, ce qui blesse et ce qui agace on rate la magie d'instants fugaces.

C'est idiot... Un rire, un clin d'oeil, mais nous étions trop absorbé pour les percevoir.

Il suffit alors de bien peu... un coup de vent avec l'air marin glacé...

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Une larme sur la joue d'un ange pour revoir sa réalité, en reconstituer les contours, et découvrir alors combien l'on avait tort.

Non, je ne sais pas tout.

Non, mon prochain n'est pas celui qui devrait me donner.

A force d'offrir on attend forcément un retour.

Je crois que trop longtemps, sans en avoir conscience, j'ai attendu l'impossible.

Refaire le monde, panser les blessures.

Et si désormais, j'acceptais que pour être en équilibre sur la corde, il faille simplement accepter que tomber ne serait pas la vraie chute?

Et si durant ce moment fragile je décidais de profiter de l'air lisse sur mon visage?

Avoir le droit de dire non, de ne pas être polie, de ne pas se taire.

Cette année j'aurais appris qu'à force de trop vouloir plaire j'ai oublié d'être chieuse!

C'est con...

Parce que je le suis, le tout serait de l'assumer enfin pour mieux profiter de la sincérité des autres.

Se débarrasser de la poudre de perlimpinpin pour apparaître plus dure, le regard sombre mais avec un sourire vrai lorsqu'il l'est! Ne plus me forcer à rire, à sourire.

J'ai vraiment remarqué que peu de gens le faisaient et que je les punissais intérieurement de ne pas prêter attention à la susceptibilité des uns et des autres.

Tout ceci sent les bonnes résolutions...

Mais, je me connais... Être trop polie, trop souriante c'est aussi moi... Alors combien de temps avant d'oublier à nouveau que l'essentiel c'est cette larme sur la joue de cet ange?

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