Samedi matin en me levant, j’ai vu que le paysage autour de ma maison était tout blanc. Je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. D’ordinaire, j’aurais sauté partout dans la maison en me tapant dans les mains et en hurlant comme une enfant de quatre ans : «Y’a d’la neige, y’a d’la neige, y’a d’la neige!!!» Mais je ne le l’ai pas fait cette année. Je l’aurais fait pour qui? Tout autour de moi, il y avait cette ambiance lourde et confortable des matins de premières neiges. Mais il n’était plus là, lui, celui avec qui je partageais tous ces petits bonheurs du quotidien. J’ai senti une douleur pesante se répandre dans tout mon corps et en ressortir par de gros sanglots.
On a beau savoir que vivre avec une personne aimée est désormais impossible, parce que ce que nous savons maintenant nous empêchera toujours de recommencer à faire confiance, on a parfois envie de se révolter tout de même, de se battre encore et de hurler mais pourquoi bon Dieu? Mais pourquoi?…