Magazine Journal intime

Garderie : affaire classée

Publié le 14 octobre 2010 par Bizz
Quand la fin du congé parental approche, il y a nécessité de revoir le budget familial, puisque ça signifie qu'il n'y aura bientôt plus qu'un salaire pour faire vivre la maisonnée. Certaines familles chanceuses arrivent très bien avec ce seul salaire et la maman (habituellement) peut donc rester à la maison avec la marmaille (et lire mon blogue pendant les siestes au lieu de faire le lavage). Pour d'autres familles, un salaire n'étant pas suffisant, maman doit retourner au boulot. Après tout, faut bien aller gagner le pain, le beurre, le souper, les couches et la bouteille de rouge du samedi soir.
Qui dit retour au travail (ou aux études, ça arrive aussi), dit garderie.
Et dans ce monde, il est facile pour un parent un peu étourdi de se perdre dans un dédalle d'informations primordiales: garderie privée, CPE en milieu familial, CPE en installation, gardienne, éducatrice, responsable de service de garde, liste d'attente, horaire, menu, reçus pour impôt, subvention, etc.
Loin de moi l'idée de vous éclairer sur le sujet (à moins que vous optiez pour l'expérience d'amener bébé au boulot. Si c'est le cas, croyez-moi sur parole pour avoir tenté le coup, la garderie reste la meilleure option. Pour le bien-être de bébé et pour votre santé mentale).
En matière de garderie, je suis totalement débutante. En 6 mois, Bébé fille a connu trois garderies différentes, ça vous donne une idée. Après toutes mes tentatives acharnées pour obtenir une place en CPE en installation (inscription sur la liste d'attente, coup de téléphone à des contacts dans ce milieu, pot-de-vin au ministère de la famille, messages subliminaux sur mon blogue, bed-in de 3 jours et grève de la faim), j'ai dû me tourner vers le privé. Sur référence, j'ai trouvé une gardienne merveilleuse pour Bébé fille et je peux ainsi travailler l'esprit tranquille (ce qui représente sans doute le plus grand avantage d'une garderie).
Entourée d'autres enfants, Bébé fille fait des apprentissages extraordinaires. À sa première garderie, il y a avait une fillette qui n'arrêtait pas de parler (sans blague, elle n'arrêtait jamais, c'en était quasi-étourdissant). Résultat: de retour à la maison, Bébé fille ne cessait de faire des pa-ba-ra-ga jusqu'au coucher. C'est ça qui est génial avec les garderies: les enfants y font toutes sortes d'apprentissages.
Ils apprennent la patience (parfois dans un grand élan de protestations bruyantes, mais les gardiennes, elles ont la couenne dure). Ils apprennent à partager (les jouets, mais aussi le rhume, la gastro, la varicelle). Ils apprennent à vivre en société (après 12 mois passés dans les jupes d'une maman qui était elle-même coupée de la société, le nez plongé dans les couches et la routine du dodo). Ils apprennent que le seul endroit où ils peuvent lancer de la nourriture par terre, c'est chez grand-maman. Ils apprennent que même si maman n'est pas là, ils survivront. Et surtout, maman apprend à passer au travers de ses journées sans bébé...

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