Magazine Journal intime

Quand le camarade Dominique de Villepin vire sa cuti... Humour et désastre.

Publié le 22 novembre 2010 par Cuicuinrv
Ce pastiche est à consommer accompagné  d'un verre de "Cuba libre".
Quand le camarade Dominique de Villepin vire sa cuti... Humour et désastre.
Pour asseoir sa nouvelle image de 
révolutionnaire irréductible, Monsieur
Dominique de Villepin commande un 
treillis castriste chez Dior ainsi
qu'une barbe postiche en véritables 
poils de talibans parsemés d'émeraudes
de chez Chaumet.

Quand le camarade Dominique de Villepin vire sa cuti... Humour et désastre.

Dominique de Villepin brandissant son ouvrage "Comment devenir un gauchiste romantique"


Photo choisies par Étienne Courgeotte, rédacteur en Chef.
Une interview d'Yvon Roufiole de la section Dassault n°1 
Y R : Bonjour Monsieur de Villepin, je souhaiterai savoir... 
DDV  : Je vous arrête tout de suite appelez moi simplement camarade ou citoyen et tutoie moi, citoyen Roufiole.
Y R : Mais je n'ai pas l'habitude, camarade, dans mon milieu on vouvoie sa femme et ses enfants. Et puis si Monsieur Serge [ Dassault ] voyait ça... Je n'ose imaginer sa réaction , camarade Villepin !
DDV : Très bien, tu as enlevé la particule : tu as bien fait car je n'ai jamais été un aristocrate, ma particule est superfétatoire. Mes origines sont populaires, je suis issu de la plèbe, et j'en suis fier, camarade du Jivaro.
Y R :  Comment se fait-il camarade, que du jour au lendemain, tu sois passé de la personnalité du grand bourgeois flamboyant et hautain à la posture du révolutionnaire épris de justice et de liberté pour le peuple ?
DDV : Citoyen Roufiole, j'ai décidé de prendre le maquis. Du haut de mon modeste Hôtel particulier du 17ème arrondissement de Paris, tel le Général de Gaulle dans sa tour de Londres, j'ai choisi de résister au Pétainisme transcendantal dont parle si bien le camarade Alain Badiou !
YR : Mais selon toi, citoyen, qui incarne la réaction ?
DDV : Je ne suis pas un dénonciateur, camarade, mais regarde en haut de l'État ! Entends tu dans nos campagnes mugir ces féroces potentats qui viennent jusque dans nos bras licencier nos fils et nos compagnes ?
Y RCitoyen, certains éléments de ton passé me turlupinent : la réforme du CPE, ta gestion obscure en temps que conseiller du camarade Chirac, et même cette affaire Clearstream... Disons pour être clair que le bilan social de ton accession à Matignon n'a pas été très favorable au peuple...
DDV : Camarade Yvon, j'ai beaucoup changé. Les terribles épreuves que j'ai subies m'ont transformé. La grâce m'a touché; J'aime le peuple comme j'aime mon chien. Les liens qui me lient à nos animaux de compagnies sont d'une profondeur inouïe. Et puis je me rappelle de Georges Bataille qui disait dans l'Orestie : " Le cœur est humain dans la mesure où il se révolte". Camarade Roufiole, j'ai mal à la France. Aux armes citoyens, enlevez vos baillons, marchons, marchons, qu'un ange pur triomphe aux élections ! Je suis cet homme providentiel.
Y R : Mais Dodo, où iras tu chercher tes électeurs, tu possèdes encore ta carte de l'UMP et les électeurs de gauche ont la rancune tenace. Quant au centre, il est embouteillé grave !
DDV : Écoute mon cher Yvon, sais tu que des millions de Français sont bouleversés  par mes accents mobilisateurs ? Qui vois tu à gauche pour venir me disputer mon leadership révolutionnaire : Strauss-Kahn le bourgeois internationnal repu avec sa faconde pompidolienne ?  Aubry et l'ennui qu'elle dégage ? Hollande et son charisme de fromage blanc ? Royal et son cortège d'adorateurs dévots ? Mélenchon et ses accents léninistes ?
Non, le seul homme de gauche incontestable, à la fois révolutionnaire, capitaliste, patriote, libéral, réformiste, gaulliste, dynamique, social, près du peuple, martial, poète, tribun c'est votre futur candidat, le camarade Villepin alias moi-même. Merci pour lui.
Y R : Merci camarade président. Vous m'avez presque convaincu...
DDV en aparté : de rien, mon brave, passez donc déjeuner en ma demeure, mon chef cuisinier et mes domestiques vous réserveront un accueil qui siéra à un journaliste de votre acabit.
Pcc Yvan Roufiole
Amis, à après !


Retour à La Une de Logo Paperblog

LES COMMENTAIRES (1)

Par Nanou
posté le 15 février à 16:54
Signaler un abus

J'ai honte pour vous , pauvre cuicui déplumé et votre article à deux balles pour tenter de ridiculiser un grand Monsieur à qui même en montant à l'échelle vous n'arriverez même pas à la cheville . Pour qui travaillez-vous ? Qui vous paie pour ce sale travail que vous n'accomplissez même pas bien et qui ne fait rire que vous tant c'est nul , ça pue l'envie , la jalousie , beurk , à vomir !