Magazine Journal intime

I want your sex... ( sex story inside, ou pas)

Publié le 30 novembre 2010 par Virginiedelille
Ou comment parler du cas 'plan cul'... Maman, ne se te sens pas obligée de lire ce billet.
A énorme rupture qui te fout la haine sur 14 générations, qui te donne envie de changer de look (pour une nouvelle vie), voire de changer de camp parce que les hommes c'est tous des salauds (sauf mon Daddy trop cool), j'ai répondu d'une manière pas super glorieuse: j'ai eu des histoires sans lendemain, ou les bien nommés 'plan cul'. Sans forcément y trouver une vraie compensation ou un réel réconfort et en simulant plus que de raison: le sempiternel: 'Vas y Francky c'est bon'.
Le cul pour le cul, on peut dire ce qu'on veut mais c'est pourri. Je m'en suis surtout rendu compte quand un beau matin de mai (+ migraine, gueule de bois et tutti quanti), j'ai retrouvé un mâle dans mon lit qui ne parlait pas un mot de français et surtout sans aucun souvenir de la nuit passée: ça fout mal.
Ma vie sexuelle de ces derniers temps relève de l'électrocardiogramme plat, du 0 sur l'échelle de Richter, de l'abstinence... A se demander si finalement je ne pourrais pas retrouver une certaine virginité. Rassurez vous, moi ça me fait drôlement chier, mais célibataire un jour, célibataire toujours...
Finalement le plan cul ça tue bien l'ennui, on a toujours un numéro sur lequel compter quand les soirées d'hiver se font froides.
Mais le plan cul ça donne quoi sur le long terme ?! Ben rien, c'est le principe même du plan cul! On se voit, on prend un verre, on se touche, on finit au lit, on se dit aurevoir, on s'oublie: simple et efficace me direz vous.
La question se pose pour moi après un délicieux message reçu hier: 'Je suis sur Lille le 16, tu m'héberges ?'... Ou comment un vieux plan cul a envie de se taper l'incruste sous ma couette. Traduction: 'Pas envie de prendre une chambre d'hôtel et envie de baiser'... Y a pas écrit IBIS sur ma porte.
On reconnait aussi le plan cul pour son sens inné de la poésie, des phrases émotionnantes, des longs discours...
Un message qui restera sans réponse de ma part, un signe que cette époque sexuellement débauchée est vraiment terminée. Et là, le mythe de la nana libérée se brise à tout jamais. Ou alors serait ce parce que j'attends l'arrivée du PPC and co: perfect plan cul and co?!

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