Le mal ne dort jamais
Posted on 08 décembre 2010
Je suis sous le choc.
Pour la première fois en deux fois 20 ans, j’ai été la cible d’un pickpocket du métro. Alors que je suis d’une prudence redoutable (rapport à toutes les fois où j’ai été témoin de vol à la tire et de pickpocketerie.)
Je te raconte.
L’autre fois, alors qu’il était à peine 09h30 du matin, j’étais assise dans le métro, le sac sur les genoux. Le métro arrive au terminus, je mets mon sac sur le dos, je sors de la rame et je file tel Buzz l’éclair à travers les nombreux couloirs. Et soudain, sur la fin, alors que je descends les dernières marches vers le quai de ma correspondance, je sens comme un flottement dans mon sac à dos.
Je le fais passer devant moi et que vois-je? La poche principale et la petite poche sur le devant grandes ouvertes!
Évidemment, je ne me suis rendue compte absolument de rien: pas de bousculade, pas de frôlement suspect, nada.
La bonne nouvelle, c’est que comme je trop futée pour mettre quoique ce soit de valeur dans un sac à dos non cadenassé, mon pickpocket a fait choux blanc. Dans le compartiment principal j’avais un second sac rigide (avec mon appareil photo dedans mais tellement lourd et coincé qu’insubtilisable) et dans la petite poche du gaffer et une poire à lavement. Rose. Pas de quoi intéresser mon voleur.
Depuis je me félicite de cette bonne vieille habitude que j’ai de ranger papier, clef et téléphone portable dans les poches de mes vêtements.
(Si tu veux savoir quel est le rapport entre du gaffer et une poire à lavement, je ne saurai trop te conseiller de suivre assidument le fil RSS de mon autre blog La Photo pour les nuls.)