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Louis de Bourbon, descendant du roi de France Henri IV, banquier vénézuelien.... Humour et décadence.

Publié le 22 décembre 2010 par Cuicuinrv
Amis,

Pas plus tard qu'il y a quelques jours, j'ai feuilleté le Figaro et j'y ai trouvé une nouvelle qui m'a beaucoup fait rire en cette époque ou le nationalisme étroit cherche sa voie à travers un nombre d'idéologues, de plus en plus nombreux et variés, mus par une crainte irraisonnée de l'Islam.C'est avec toute  l'ironie de l'Histoire de France que je vous joins cette vidéo qui vous montre une des maisons prétendante du trône de France. La lignée la plus directe, celle des Bourbons en concurrence féroce avec la branche cadette des Orléans...Louis,  Duc d'Anjou, héritier de la branche aînée des Bourbons est donc un banquier vénézuelien, possédant la double nationalité française et espagnole... Un représentant  parfait de l'élite économique moderne et mondialisée...Ce qu'il y a de piquant dans cette histoire c'est qu'au moment où les Sarkozy, et autres  Copé, après les Besson et les Hortefeux, nous bassinent sans relâche sur l'identité française, on se découvre un descendant de nos monarques  fort différent de notre petit piou piou moyen idéalisé, au sang pur couleur beaujolais, issu des tribus de Vercingétorix.

Vous avez noté ses difficultés à s'exprimer en Français, son accent hispanique ? 
Dommage que le bon roi Henri, promoteur du formidable Édit de Nantes, de la paix religieuse et de la poule au pot, ne puisse se retourner dans sa tombe faute de squelette complet...
 Les laudateurs de la fantastique identité française ; se référant aux grands règnes de nos Rois, qui rappelons le,  possédaient bien peu de sang français dans leurs veines suite aux  mariages de convenances ; se retrouvent avec un prétendant au trône de France, banquier vénézuelien.

Sacrebleu ! Peut-on faire plus vulgaire ?


4 siècles ! Une paille au yeux de l'Humanité pour passer du statut de roi de France à celui de banquier ! Voyez comme le vieux monde se transforme !

Imaginez,  dans 4 siècles ce qu'on dira de ce mythe grotesque de l'identité nationale. On ne peut rien contre les générations qui changent,  les mentalités qui évoluent quoiqu'on fasse, les mœurs qui se transforment envers et contre tout, le métissage, le mélange des cultures, les unions inter-ethniques les migrations, les progrès scientifiques...Les conservateurs ont toujours tort : ils tentent de résister mais sont toujours happés par le temps. L'Histoire montre que le retour au passé est une chimère. L'image que chacun se fait du monde de son enfance est tellement magnifiée que chaque génération est persuadée d'avoir connu dans sa jeunesse, la société idéale. 


Depuis combien de centaines de générations n'a t-on pas entendu de la part de nos aïeux, le sempiternel :"Ah ! De mon temps, c'était bien mieux !"
Qui  pourrait vous affirmer avec certitude que dans 400 ans, le descendant d'Henri IV ne sera pas noir ?Les symboles sont des lutins espiègles, ils adorent nous faire des pieds de nez et se gausser des réactionnaires !...Ricanements .
Ironie. 
C'était ma séquence "philosophie de volière".

Je viens de découvrir pour les curieux, après avoir rédigé ce texte, ce magnifique billet sur la découverte du crâne de notre auguste "roué" comme on disait autrefois...


À après !

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