Tiré d'un scénario de Jacques Tati, c'est l'histoire d'un illusionniste qui va d'engagements en engagements à la fin des années 50 jusqu'en Ecosse où il rencontre une adolescente qui décide de lier son destin au sien car elle le prend pour un vrai magicien.
Par l'auteur des triplettes de Belleville, on retrouve donc la patte de Sylvain Chomet et celle de Jacques Tati.
Déjà le personnage principal est Jacques Tati.
Le dialogue est plus que parcimonieux mais, malgré tout, en nombre exponentiel par rapport au célèbre "Jour de fête".
Il y a beaucoup de poésie dans les dessins et l'histoire et je reconnais que c'est ce qui m'a sauvée...
En effet, j'ai eu énormément de mal avec le côté "clown" et pire encore quand il s'agit des clowns tristes.
Et puis, la musique a un côté "orgue de barbarie", litanie mélancolique qui donne un côté encore plus fête foraine et ceux qui me connaissent le savent, c'était la cerise sur le gâteau.
Le côté fataliste me gêne énormément et m'a toujours gêné. Alors, oui, je sais l'histoire est voulue comme ça et, donc, c'est bien fait puisque le but est atteint.
Je suis ressortie avec une vague dans l'âme.
Note pour la prochaine fois : penser à lire le pitch avant de foncer tête baissée...
A bientôt !
La Papote
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble