Friends

Friends a beau être une série culte, elle me laisse de marbre. Et pourtant, je suis pas un modèle d'intolérance ou une fervente prosélyte pro-élitisme mais un produit fictionnel, à mon sens, se doit de faire preuve d'un minimum de vraisemblance et de consistance.
 Pour moi, Friends rime seulement avec scénario kitch et absurde, acteurs surjouant des rôles sans substance, humour lourd et abêtissant et nombre de décor en adéquation avec la quantité de neurones se baladant dans le crâne des protagonistes. Peut-on faire pire? Oui! L'adjonction des rires gras du prétendu public à chaque "facétie" (qui fait sourire et donne un côté pittoresque à des séries telles que "Le prince de Bel-Air")  ont le seul mérite d'approfondir la tombe de ces "amis".. 
Afin de prévenir les éventuels scandalisés qui argumenteraient fébrilement en retour, je précise que: premièrement, je n'ai rien contre l'absurde et le manque de cohérence choisi qui a, bien sûr, ses charmes quand, toutefois, il est travaillé intelligemment et ne sert pas de prétexte à la médiocrité; deuxièmement, je ne bloque pas sur la kitchitude des années 90, loin de là (et mon adoration pour la série Ally Mc Beal en est la double preuve).  
Notons malgré tout certains aspects positifs: une touche d'originalité agréable dans les titres des épisodes et la découverte d'acteurs qui, sortis de la série, nous ont offerts quelques bons prestations cinématographiques! 
Toutefois, à chaque fois que mon esprit se pose sur cette grande série, une seule question me vient à l'esprit: comment peut-on oser créer et diffuser une daube pareille?