La tribune Est Ouverte

Comme je l'avais annoncé, il y a quelques temps, j'ai dédié une rubrique à toute personne qui souhaite s'exprimer sur les colonnes de mon blog. Ceci s'inscrit dans ma démarche d'offrir le plus de possibilité et de visibilité à des idées, des pensées et des opinions n'émanant pas forcément de gens qui s'adonnent aux blog, mais qui peuvent apporter matière à débat. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous présenter HASSAN qui vient ouvrir le bal avec un essai que je vous soumets, espérant que vous allez d'abord adhérer au débat et aux questions qu'il soulève, puis que certains d'entre vous, suivront l'exemple, et viendront exposer leurs idées sur cet espace qui est le votre à tous. Bonne lecture.

Aujourd'hui se décide ce que sera le monde de demain. Selon la façon dont nous agirons, nous vivrons un monde vivable ou traverserons un enfer en nous haïssant ( J.Attali)

La situation est simple: les forces du marché prennent en main la planète, depuis le déclenchement de la crise financière, tous les pays ne cessent de dépenser des sommes énormes pour faire face à ce fléau. Est ce que ces dépenses sont elles efficaces ou non? Ce n'est pas ce qui nous intéresse, mais l'essentiel est de continuer même après plus de 2 ans les effets néfastes de cette crise pour notre pays de jouer la mauvaise carte tout en la niant carrément.

L'administration marocaine n'est décidément pas encore une "maison de verre", du fait des limites que connaît le développement de l'information administrative. la bonne gouvernance implique l'instauration d'une politique de communication efficace permettant l'établissement d'une véritable administration citoyenne à visage humain et qui permettra par la suite d'effacer en quelque sorte cette crise de confiance entre le citoyen marocain et les responsables politiques.

La chose certaine est que notre économie est faible et notre système financier est moins dépendant du système financier mondial.

L'administration de demain a un certain nombre de défis à relever. Si elle veut suivre le système d'une société en constante évolution, elle doit apprendre à apprendre les besoins des citoyens toujours plus diversifiés et propose des plans d'action appropriés pour répondre à ces besoins.

Pour mener à bien une telle initiative, on serait bien avisé de se rabattre sur cette règle de prudence et de modestie enseignée par le grand Deng XIAOPING, l'ancien président chinois: "il faut essayer d'aller plus loin si l'on voit que c'est bon. S'arrêter, revenir en arrière si l'on s'aperçoit qu'on s'est trompé. Mon premier principe est de ne pas craindre de faire des erreurs. Mon second est de les corriger dès qu'elles apparaissent."

Pour être honnête, s'ajoute aussi à cela que notre pays s'est moins adonné que le reste de la planète à l'ivresse de cette finance débridée.

Un chantier énorme qui s'ouvre depuis peu: celui des énergies nouvelles et le développement durable.S'ouvre ainsi dans un domaine aussi vaste qu'inexploré, de nouveaux gisements de productivité permettant une croissance eco-compatible et éthique.

Je crains sûrement qu'on trace encore des visions sans pour autant adopter des bonnes stratégies pour y arriver. En d'autres termes, on sait bien ce qu'on veut, mais on ne sait pas comment y arriver.