Magazine Journal intime

Ces hommes qui savent nous réconforter

Publié le 23 février 2011 par Bizz
Non, je ne parlerai pas de Enrique Iglesias qui me laisse habituellement indifférente, sauf lorsqu'il passe à Tout le monde en parle coiffé d'une petite casquette craquante, la barbe virile pas faite, miam. Certes, son passage à la télé dimanche dernier fût réconfortant à souhait pour mes yeux gourmands, mais là s'arrête tout le bien qu'il peut me procurer (zut).
En fait, c'est de l'amoureux dont je veux parler. Évidemment. Lui qui sait trouver si rapidement les mots qu'il faut pour me rassurer et me mettre à l'aise. Si, si. La preuve.
Nous sommes étendus dans le lit, côte à côte, prêts à décoller pour le pays des rêves. Je précise: lui, prêt à s'envoler dans les bras de Morphée, moi tentant de contrôler mes pensées par des respirations lentes et profondes afin de faire le vide dans mon cerveau et ainsi dormir paisiblement. Au bout d'une pénible demie-heure, je sens que ça y est presque, mon cerveau s'est apaisé, je triomphe de l'insomnie. Soudain, ça commence à me piquer sur l'épaule. Gratte, gratte, voilà, c'est terminé. Au tour de la cuisse, scroutch scroutch, soulagement. Le dessous du pied maintenant. Frotte les deux pieds ensemble, ah, ça fait du bien. Oh, la nuque et le bas du dos, simultanément, se mettent à me démanger. Mes longs ongles malmènent ma pauvre peau. Pourquoi ça me pique partout quand vient le temps de m'endormir, merde?
L'amoureux s'éveille, sans doute parce que je me débats dans le lit pour atteindre toutes les parties de mon corps qui piquent.
- L'amoureux: Euh, ça va Bizz?
- Moi: Oui, oui.
- L'amoureux: Qu'est-ce que tu fais au juste?
- Moi: Je me gratte!
Il se lève, descends l'escalier, fouille dans le frigo, boit à même la pinte de lait et remonte. Il se glisse sous les couvertures et me dit:
- L'amoureux: C'est étrange la vie. En ce moment même, il y a des millions de petits êtres qui sont en train de bouffer les peaux mortes de ton corps. C'est peut-être ça qui te démange.
- Moi: De quoi tu parles?
- L'amoureux: Des acariens. T'sais, les minuscules bibittes qu'on a vu à la télévision l'autre soir. T'as même été obligée de détourner ton regard de l'écran. Ça te dégoûtait tellement que tu avais peur de faire des cauchemars.
- Moi:...............................(avec un regard exorbité)
- L'amoureux: Des millions d'acariens, sur ton corps.
Il se tourne dos à moi et se rendort.
- Moi: Merci champion. Ça m'aide vraiment pour mon insomnie tout ça.

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