Passons sur les sondages concernant madame Marine Le Pen : brouillard et vacuité.Passons sur la comédie du procès de monsieur Jacques Chirac, grotesque farce judiciaire : hypocrisie, improbité, mépris et vomissures.Passons sur les relations suspectes d'une partie de la classe politique française avec certains lobbies : écœurement.Passons sur les ambitions carriéristes des politiques dont le maintien à un mandat électif ou à un ministère est l'ultime but de leur existence : la politique est une occupation bien trop importante pour la confier aux mêmes professionnels blanchis sous le harnais depuis plus de 30 ans ! (Juppé, Copé, MAM, Hollande, DSK, Bayrou, Villepin, Fillon, Sarkozy, Moscovici, Huchon, Longuet, Devedjian, tout le monde quoi !) Passons sur des médias, systématiquement fréquentés par les mêmes chantres de droite, voire de l'extrême droite. Comment s'étonner avec une fausse candeur de façade, de la montée des idées du front national ?
Les Zemmour, Rioufol, Élisabeth Lévy, de Menthon, Thréard, Tillinac et compagnie, omniprésents alors qu'on ne croise pratiquement JAMAIS un intervenant vraiment de gauche, sur ces mêmes médias, ne cessant de propager à tous vents leur soi-disant vérités prétendument incorrectes.
Les mièvres Naulleau ou Domenach incarnant la caution de gauche lors de débats plus ou moins tronqués. Rires : avec des avocats pareils, inutile de convoquer un procureur !
Nos pseudos victimes réactionnaires, hurlant à la terre entière, en tapant du pied comme de vilains garnements, qu'elles sont réprouvées, ostracisées, maltraitées et maudites, alors qu'on n'entend qu'elles sur toutes les ondes !
Tout ce cirque médiatique représente une grossière et incroyable pantalonnade.Passons sur cette société française cadenassée par des oligarques, vérolée par les complicités entre les élites qui se servent davantage qu'ils ne servent la Collectivité. Des dirigeants, à la fois inspecteurs des finances, énarques issus des grandes écoles et chefs d'entreprises du CAC 40; des hommes de réseau possédant scandaleusement un pied dans l'État et l'autre dans le privé. Des individus dévots du pouvoir politique par intérêt et ambition personnelle, dont la cupidité éclate aux yeux de tous.Et en fin de chaîne, une majorité d'élus de proximité, intègres, dévoués, cloués par les responsabilités, peu considérés, disposant à l'intérieur de leurs partis d'une voix faible et quantités négligeables pour partager les décisions importantes mais vraiment utiles à la Nation...
Wall Street - Rage Against the Machine par Ali_La_PointeNon. Mon propos initial ne consistait pas à parler de politique ou de buzz sans intérêt.Monsieur le Président de la République, devant les augmentations considérables des prix de l'énergie : gaz, électricité, carburants, je ne m'en sors plus...Consécutivement aux majorations des prix des télécommunications, des loyers, des denrées alimentaires de base, je ne puis plus faire face.
Compte tenu de l'accroissement de toutes les dépenses inhérentes aux frais administratifs (cartes grises, frais scolaires, etc) et des gigantesques frais de santé, de moins en moins remboursés par la sécurité sociale et n'ayant plus les moyens de me payer une mutuelle, j'ai bien du mal à survivre économiquement et physiquement.
Mes revenus, dépendant du pouvoir d'achat des ménages, ne cessent de décroître car nos concitoyens n'ont plus les moyens.
Les statistiques tronquées du coût de la vie de l'INSEE (rattachée au Ministère des Finances) dont chacun sait pertinemment qu'elles sont erronées parce que les méthodes de calculs sont surréalistes . Chaque consommateur sachant PARFAITEMENT combien il reste dans son porte-monnaie à la fin du mois. Les algorithmes merdeux ne remplaceront jamais les résultats concrets des chiffres. La supposée perception du poids de notre compte en banque ne se décrète pas dans le bureau d'un organisme assez glauque qui prétend stupidement que le pouvoir d'achat du "Français moyen" (concept absurde) ne cesse d'augmenter. Fariboles ! Ces statisticiens diligentés par le Ministère des Finances, osant nous traiter de myopes : car nos crétins de technocrates savent toujours mieux que nous ce qu'il nous reste dans les poches en fin d'année. Si ce n'était si dramatique, cela en deviendrait clownesque voire abracadabrantesque pour parodier un grand illusionniste !
Ou l'INSEE est un organisme peu sérieux (à la fois juge et partie) sur l'évaluation du pouvoir d'achat avec des formules absurdes (c'est le cas) ou l'INSEE trafique volontairement ses algorithmes pour protéger le pouvoir (fort possible). Dans les 2 cas, il se trompe.
Revenons à nos moutons.
Tout simplement : je deviens, chaque jour , imperceptiblement, un peu plus pauvre.
Monsieur le Président,
Jusqu'à quand allez vous nous laisser crever, ainsi ?
Jusqu'à quelles extrémités, nous faudra t-il aller, pour que vous nous preniez un jour au sérieux ?
Amies lectrices, amis lecteurs, ami(e)s en voie de pauvreté ou de clochardisation, à après...
À l'abri sous un pont de préférence !
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