Et si on parlait d’un truc à la con. Tout bête mais qui fait toute la différence. Ce petit piment qui te fait pétiller le cœur. Oui, nous appelons à la barre : les papillons dans le ventre. Accusés de nous rendre folles. Quelle connerie ces petites bêtes. Ils interviennent à une période où notre humeur s’amuse à faire le grand huit. Du rire aux larmes, on a l’impression que toutes les chansons d amour sont écrites pour nous. Ridicule.
Et pourtant on les attend ces boum boum qui feront rougir notre sourire. Dans toutes les relations on se lasse si ces papillons s’envolent et on ne s’impliquera jamais complètement si l’évolution de la chenille s’est inscrite aux abonnés absents. C’est grâce à eux que toutes les passions commencent, ils nous font idéaliser l’amour, et on se surprend à y croire à long terme. Les plus atteintes, osent même évoquer le « pour toujours ». Soit dit en passant si mesdemoiselles vous faîtes partie de cette catégorie dites vous qu’à part Witney Houston défoncée au crack il est très difficile de croire sincèrement à un «je t aimerai toujours». Seules les Jimmy Choo et le Milka caramel sont des valeures sures.
Parenthèse fermée revenons à nos papillons !
Ceux qui nous font vivre une idylle où tout nous semble rose bonbon. Avoir des violons dans sa vie, ça chamboule tout, ca nous déstabilise au point de souffrir souvent. Mais vivre c’est aussi ca : ce n’est pas seulement respirer, c’est aussi avoir le souffle coupé. Etre croque in Love, au fond, des fois, on se dit « pourquoi pas ! ». Ce serait un sacrilège d’y renoncer. C’est ce genre de passion qui nous maintient en vie et nous fait avancer. Peu importe que les autres comprennent ou pas. Allez, ne tournons plus le dos au bonheur : Petit Papillon, nous t’attendons.
K..*