18 mars 2011
Délit de faciès
Ca ne vous arrive jamais à vous de commettre un délit de faciès ?
Moi, ça m'arrive quotidiennement depuis un mois et ça me fait culpabiliser à mort !!!
Y a un stagiaire au bureau et, ne me demandez pas pourquoi, mon esprit fourbe a décidé de l'assimiler à quelqu'un que j'ai connu (salop*rie de mémoire)...
Une espèce d'assimilation artificielle (je l'ai cherchée longtemps celle-là !), donc, qui fait que quand je vois ce jeune et gentil stagiaire, je pense immédiatement à l'autre personne.
Et, vous vous doutez bien que ce n'est pas un compliment !
J'y suis pour rien et je culpabilise à mort parce qu'en plus il est profondément gentil et agréable.
Mais c'est un fait : quand je vois le stagiaire, j'ai la babine qui se retrousse et le croc qui s'agite !
Imaginez que vous croisiez aujourd'hui quelqu'un que vous avez connu dans des temps reculés et qui vous horripilait à un point tel que rien que d'y repenser, vos poils des bras (parce qu'en bonne wonder-woman du quotidien, il est évident que vous êtes parfaitement épilées des jambes et qu'il ne reste, bien sûr, plus que les poils des bras...) se hérissent...
Allez-y, concentrez-vous !
Vous l'avez là ?
Vous sentez la pointe d'ulcération au creux de l'estomac ?
La langue qui se met à vous démanger de l'envie de laisser partir une bordée de choses pas très positives, ni constructives mais qui défoulent infiniment mieux qu'un jogging de 10 bornes ?
Alors, maintenant, imaginez que vous bossiez dans le même lieu touuuuuuuuuuuuuuus les jours de la semaine et qu'à chaque fois que vous le croisez à la photocopieuse ou dans un couloir, votre tension fasse un bond à 25 façon Javier Sotomayor aux J.O. sous l'effort de la maîtrise de la bête qui sommeille en vous...
Putain, deux ans de stage !!! Ca va être long !!!