Le journal de bord #11

Cap lock...
Ben Voyons, j'suis rendu dans mon blog... Ha non, j'ai pogné la maladie du blogueur!
 À être trop souvent devant mon écran, je suis maintenant dans mon propre texte, perdu dans les verbes, les adjectifs, les synonymes...
Tant qu'à être icitte, je vais écrire le journal de bord #11!  J'espère juste que je n'aurai pas le syndrome de la page blanche.
----------------------------------------------------------Brouillard flou dans les p'tits yeux du matin!  C'est le début d'une grosse journée.  Le genre de journée qui ne finit plus.  Le Beu va rouler en plein jour et en pleine nuit.  Il manque déjà d'heures dans cette journée qui ne fait que commencer et, plus tard, quand le marchand de sable va cogner à la porte du Beu, il va manquer de sable pour notre Beu!
J'imagine déjà la réaction de ma blonde quand elle va appendre que je suis pogné dans mon blog : '' Hey l'gros, tu es tout le temps en train d'écrire sur ton blog, tu vas pas être en plus pris dans ton blog''.
-----------------------------------------------------------------Le soleil se lève de peine et de misère.  Le temps est comme au ralenti, la machine du Beu roule quasiment de reculons.  Le frimas envahi le décor.
La clutch grince, les pneus crispent et le ''load'' semble plus lourd dans le cœur du froid même si le froid n'a pas de cœur!
Message à ma blonde : C'est pas de ma fauteeee ma Walt-Disney, j'ai frappé sur la touche Cap lock et l'écran d'ordi m’a comme aspiré vers lui!
------------------------------------------------------------Il ne faisait pas froid ce matin-là, il faisait frette!  C'est pas le temps d'avoir une envie de pisser au beau milieu du parcours.  Le décor est gelé dans le temps. 
J'aurais pu être  pogné dans l'écran avec une photo de Monica Belluci interactive!
Je te dis que je me dépêcherais pour appendre l'italien... ben non, ma blonde, c'est une farce, tu es ma seule bella... ouffff!
Pssstt: Allez googler ''Belluci'' messieurs et vous comprendrez!!!
----------------------------------------------------------------Un p'tit load pour le Beu en cette journée qui n'en finira pas de finir!
90 000 livres sur le dos, ça force un moteur comme on dit!  Lui, le Beu, va rouler comme si rien n'était, il va rouler léger comme une plume.  Un Beu, ça connait sa job!
Comment je vais expliquer à mon boss que je  peux pas  rentrer travailler demain parce que je suis pogné dans mon blog!?!  Je peux même pas lui parler au téléphone, mais je devrais être capable de lui envoyer un e-mail?  Une chance que le ridicule ne tue pas.  Je serais mort à la seconde même.
----------------------------------------------------------------Le jour, la nuit s'entremêlent.  La terre et le ciel sont sens dessus dessous.
Malgré la fatigue, le Beu prend le tout avec un beau grand sourire et il rit dans la face de l'adversité.  Un tour de cadran presque complet et Morphée qui fait plein de clins d'œil au Beu.  Une fois qu'il va tomber, il va ronfler jusqu'à l'infini du lendemain matin.
Votre gribouilleur préféré est fatigué aussi, et il commence à manquer d'encre pour sa plume.  Morphée me fait des belles façons.  Il est déjà 22h00 et je me lève à 5h!!!
Mais j'y pense, je ne peux dormir, je suis encore pogné dans ce foutu blog... nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnn!
-----------------------------------------------------------Pas le temps d'arrêter, malgré la nuit déjà entamée!  Pendant que tout le monde dort dans le monde.  Le Beu roule avec son 90 000 livres de plumes vers l'usine à oreillers.  Le flou prend la plus grosse place dans le windshield pendant que le Beu se demande s’il rêve... à suivre.

Message à mon voisin et covoitureur : Olivier, dis à Barry de ma part que je ne pourrai pas rentrer demain, car je suis pogné dans mon blog comme tu vois!  Pis s’il te croit pas, dis-lui de taper http://www.espritdebottine.com/ pis y va voir que je suis là... Merci!
Ha j'oubliais, quand tu vas voir Keith demain, attend qu'il soit de dos pis crisse lui une claque en arrière de la tête pour moé.  Je ne serai pas là pour le fatiguer alors j'ai besoin de quelqu'un d'autre pour le fatiguer à ma place.
Encore merci... Bon ben, mon journal de bord #11 est fini.