Aujourd'hui, Gustave Borjay n'a rien à vous dire. Peut-être s'en contrefiche-t-il, peut-être n'a-t-il point le temps, peut-être même cède-t-il à une pulsion misanthropique qui ne lui ressemble en rien, qu'importe après tout. Il n'a rien à vous dire, et c'est hélas bien là l'essentiel.
Gustave Borjay ne vous parlera pas des progrès de la coalition en Lybie, de la paix qui doucement mais sûrement s'y instaure, de la naissance de Godzilla au Japon, du second tour des cruciales élections cantonales, ni enfin de la victoire de l'équipe française de football face à un adversaire luxembourgeois dont la réputation n'est plus à faire.
Vous n'apprendrez donc rien de plus. Votre sagesse ne fera pas ce fameux bond en avant qu'elle avait l'habitude d'effectuer à chaque nouvel article de ce blog. Rien n'est jamais gratuit dans la vie, tenez-le vous pour dit.
Retournez donc, pour une fois, à votre petite vie. Repartez, prenez-vous une misérable infusion, allez lire un livre insupportable ou regarder la fin d'un film que vous n'aimez pas. Puis couchez-vous. Vous qui dans votre triste existence ne changez jamais, n'oubliez pas de profiter de l'ébouriffant changement d'heure - ça n'arrive que deux fois cette année.
Car une fois de plus Gustave Borjay n'a rien à vous dire, si ce n'est peut-être que
Gustave Borjay vous salue.

Pas trop chaude quand même, s'il vous plaît. J'ai la gencive fragile.