Le 07 juin, levé 7h00, petit déjeuner 8h00 et départ à 9h00. Direction Edjmiatzin. En route, nous visitons le site de Zvartnots, avec la cathédrale, le palais du catholicos, les dépendances et le cadran solaire.
Zvartnots ou Zvarnotz (en arménien Զվարթնոց) est une banlieue d'Erevan, où se trouve un des plus importants sites archéologiques du pays, repris depuis 2000 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO avec la cathédrale et les églises d'Etchmiadzin.
Signifiant « la force vigilante », la cathédrale du lieu a été construite de 642 à 662, sur l'initiative de Nersès III dit « le Bâtisseur », le catholicos de l'époque, en plan de tétraconque (quatre conques) à galerie circulaire. Il y avait à l'origine un grand palais ; le bâtiment a cependant été détruit à cause d'un tremblement de terre au Xe siècle. La cathédrale possède un plan original car elle est de forme circulaire.
La cathédrale serait représentée sur deux bas-reliefs ornant l'entrée extérieure de la chapelle haute de la Sainte-Chapelle, à Paris. Ces bas-reliefs représentent l'histoire de l'Arche de Noé, et la cathédrale se détache en surplomb du bateau. Jean-Michel Thierry, qui réfute cette hypothèse diffusée dans des ouvrages de vulgarisation, fait remarquer que la forme de l'édifice représenté sur le bas-relief est extrêmement commune et qu'il serait étonnant qu'un monument écroulé depuis trois siècles ait pu en constituer le modèle.
Arrivés à Edjmiatzin, on visite d'abord l'église de Sainte Hripsimé et sa crypte. Ensuite visite de la cathédrale avec l'autel de la descente (Tiridate Grégoire), l'allée des khachkars, les différentes tombes des catholicos.
Nous visitons ce lieu saint un dimanche, donc nous avons la chance d'assister à la messe et à la procession du catholicos.
Le reste de la matinée est consacrée à la visite de l'église Sainte Gayané. Les points remarquables sont la pierre de bénédiction du sel, le portail et le cimetière.
Etchmiadzin (en arménien Էջմիածին) ou Vagharchapat (Վաղարշապատ, nom officiel mais rarement utilisé) est une ville située à une vingtaine de kilomètres d'Erevan. Elle compte 57 252 habitants en 2009.
C'est à Etchmiadzin que se trouve le siège de l'Église apostolique arménienne.
Le grand complexe monastique d'Etchmiadzin, qui est actuellement le siège du catholicos de tous les Arméniens, est constitué de plusieurs édifices ou de groupes d'édifice datant des IVe, Ve, VIe et XVIIe siècles. Depuis 2000, le complexe religieux d'Etchmiadzin ainsi que le site archéologique de Zvartnots sont inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Aujourd'hui, le siège de l'Église apostolique arménienne abrite la chancellerie catholicossale, un grand séminaire et un musée.
La cathédrale (« Sainte-Etchmiadzin ») est le plus ancien édifice chrétien arménien. Sa première construction date de 303, mais elle a été par la suite reconstruite en 484. Au cours des siècles suivants, l'édifice a été maintes fois remanié, et seuls les murs nord, sud et ouest datent du IVe siècle siècle. Le XVIIe siècle est la période où le monument a été le plus de fois remanié, donnant son aspect actuel à la cathédrale : construction de la coupole en 1627, du clocher à deux étages en 1658, du lanternon en 1683 et des fresques intérieures d'un style curieusement persan.
La cathédrale possède de beaux témoignages de la sculpture arménienne chrétienne avec par exemple un bas-relief représentant saint Paul et sainte Thècle ainsi que des oiseaux et une croix. Sourp Etchmiadzin abrite trois reliques : celle de la lance de la Passion, la main de saint Grégoire, et du bois de l'arche de Noé.
L'église Sourp Hripsimé (« Sainte-Hripsimé ») date de 618. Bien qu'elle ait été, comme la cathédrale Sourp Etchmiadzin, restaurée au XVIIe siècle, elle garde son aspect original qui témoigne bien de l'architecture arménienne. Pendant cette restauration est édifié le porche (en 1653), entouré par un mur construit beaucoup plus tard, en 1776. D'un point de vue architectural, l'église est un tétraconque à niche d'angles. Elle possède un gavit avec pour couronner le tout une coupole haute.
« Joyau de l'architecture arménienne, elle en illustre remarquablement les qualités de sobriété, d'harmonie, de perfection dans la réalisation. Elle est de plan cruciforme. (...) L'assemblage des pierres et la qualité de leur taille donnent aux murs d'un rose doré une beauté achevée. »
L'église Sourp Gayané (« Sainte-Gayané ») a été construite en 630. Sur le site même aurait eu lieu le martyre de cette Gayané qui était une jeune fille romaine réfugiée en Arménie. Son gavit est construit en 1688. L'église est également rénovée comme les deux précédentes au XVIIe siècle et possède une coupole octogonale située au milieu de la petite nef et du transept, un tambour lui aussi octogonal et percé de quatre fenêtres, le tout reposant sur des arcs. Selon Vahé Godel, « placez-vous exactement sous le faîte de la coupole hexagonale (figurant le cœur même du Royaume d'En-Haut), restez debout, immobile, les yeux fermés : vous ne tarderez pas à vous sentir traversé de bas en haut par un flux de chaleur, un fluide volcanique, une énergie qui semble issue du centre de la terre et dont pas une seconde vous ne douterez qu'elle vous relie au Ciel... »
Nous déjeunons Chez Hélène, avec en entrée de la charcuterie et du fromage, le plat est un steak avec tomates, champignons et fromage. En dessert de la glace. L'avant dernier repas est dans la suite logique, vraiment pas terrible.
L'après midi est libre, direction le marché de plein air où nous en profitons pour faire nos achats comme de bons touristes (tapis, poupées). Nous retournons au Vernissage pour y acheter quelques tableaux aux peintres présents, ces sont des souvenirs et cadeaux un peu originaux.
Le dernier dîner se passe au restaurant La Cilicie. En entrée du fromage blanc, en plat du poisson grillé (avec la tête) et du riz. En dessert, un baklava. Heureusement que le voyage se termine, sinon on aurait bientôt droit à un sandwich.
Le 08 juin, c'est le jour de retour. Levé 2h15 et départ à 3h00.
Comme à l'aller, nous faisons escale à Vienne.