Les blogs, monde bien étrange...
On y fait des rencontres et des retrouvailles.
On se livre sans pudeur, on affronte les commentaires, l'oeil inquisiteur et puis parfois un petit mot vous touche et vous avez la sensation de reconnaître la personne.
Un lien se noue et votre imagination renaît.
On s'amuse à raconter nos événements de vie comme s'ils avaient de l'importance.
On se sent plus fort parce que lu... Mais toujours cette vague émotion de chercher à deviner qui se cache derrière un pseudonyme.
Certains sont faciles à repérer, l'adresse de leurs propres blogs, leurs affirmations et puis certains jouent au mystère et attisent l'envie d'en savoir plus.
On se délecte à laisser alors, quelques mots dédiés.
Et puis, on réalise que l'on se trompe, ce n'est sans doute pas celui auquel on pensait.
C'est étrange cette atmosphère, ce besoin de revenir encore et encore donner en pâture nos textes, nos maux. Une forme de psychanalyse, de journalisme subjectif?
On se dit alors, suicide virtuel, on arrête tout, demain la fenêtre sera close...
Un jour, deux jours passent... mais impossible on y revient, les gens nous manquent, l'envie de savoir ce qu'ils deviennent et s'ils sont encore là pour vous.
Alors on claque les doigts sur le clavier et on repart dans cette musique....
Tenir un blog provoque bien des doutes, des états d'âmes et révèle une partie de notre personnalité que nous n'aurions jamais osé montrer face à face.
Est-ce dangereux?
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