Madame Mère m'avait prêté ce livre pour agrémenter ma convalescence me prédisant des fous-rires.
Je n'irai pas jusqu'aux fous-rires mais c'est une lecture agréable, légère et souriante.
Peut-être que le décalage de temps (ça se passe dans les années 60) fait que les attitudes des adultes vis à vis des enfants et les "bêtises" des petits nous semblent moins farfelues, moins énormes.
C'est donc l'histoire de Patrice et Eric, deux petits garçons pleins de vie, qui sont envoyés en vacances chez leur grand-mère paternelle, vieille dame bourgeoise bourrée de principes et d'éducation rigide.
Dans cette maison figée dans les souvenirs de famille (la chocolatière en étain) et où le prestige ancestral du nom se doit de s'afficher dans chaque acte ou parole, les deux enfants, leur chien et leur cochon d'inde vont créer une petite révolution.
Une galerie de portraits classiques mais efficaces.
- La grand-mère qui a dû rire pour la dernière fois 50 ans auparavant et qui ne supporte pas que ces petits fils ne soient pas de parfaites petites statues de cire. Son plus grand souci : le qu'en-dira-t-on et le salut de son âme.
- La cuisinière étriquée qui se retrouve souvent, malgré elle, être la victime des bêtises des enfants.
- La grand-tante à héritage que la grand-mère bichonne pour être couchée sur son testament tout en désapprouvant largement sa jeunesse et sa modernité d'esprit.
- Le vieil original, ami de la famille, avec ses pendules, ses para-particules, ses éléphants et ses coccinelles.
- L'abbé engagé comme précepteur et catéchèse, qui perd son dentier et sa patience.
Mon personnage préféré ? Le majordome écossais, Barns...
Humain, pince sans rire, flegmatique...
En conclusion, un bon moment léger et reposant qui rappelle un peu les jardins de nos grands-parents et les vacances de notre enfance...
A bientôt !
La Papote