Magazine Journal intime

Force of Nature

Publié le 16 juin 2011 par Stephanenyc @500mots

J’ai réparé mon blog. Comment? Détermination & coup de bol. Faut bien ça quand on n’a pas le reste. Une semaine entière à trifouiller dans des lignes de code trop complexes pour mes 3 MB de capacité cérébrale. Je me suis senti comme un commodore 64 dans un monde de macbook pro. Le problème était assez simple, en réalité. “XML or text declaration not at start of entity”. Un simple espace devant la première ligne de code pour le feed RSS <xml>. Mais comme la page RSS est générée par je ne sais quelle combinaison de fichiers, il m’était impossible de la modifier. J’ai trouvé le fix dans un site italien. Trois lignes de code incompréhensible. Thassit. La meilleur technique pour un ignorant comme moi c’est la technique de PPDA : Copier / coller / c’est régler.

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Yeah!

Désormais, je vais pouvoir écrire plus, et penser moins. ‘Écrire’ c’est l’antithèse de ‘penser’. Quand tu écris, tu ne penses pas. Quand tu penses, tu n’écris pas. Ces deux activités se complémentent, mais elles ne se chevauchent jamais.

Je ne pense pas, donc j’écris.

Écrire c’est agir. Écrire c’est couper, tailler, façonner. Polir. Exécuter. Écrire c’est une activité purement manuelle qui requiert une certaine liberté de l’esprit. Et une certaine ouverture… des yeux.

Penser est synonyme de réfléchir. Penser c’est cogiter. Penser est une activité purement intellectuelle qui, si nécessaire, peut s’opérer les yeux fermés.

Alors que je me prépare pour ma course du 9 juillet, je réalise petit à petit, à force d’efforts, de répétitions, de moments d’intense solitude, que courir est une autre de ces activités purement intellectuelles. Les diverses perceptions (vitesse, durée, fatigue, douleur) dépendent bien moins de la qualité de mes fibres musculaires, de la capacité de mes poumons, de ma nutrition ou de mon entrainement, que de mon état mental. Mes limites me sont inconnues. Elles varient selon mon humeur, mon désir, mon environnement. Selon mes pensées.

Certes, quand on court, garder les yeux ouvert c’est important. Mais quand je souffre trop (comme hier, sur cette maudite piste synthétique, sous cette maudite pluie battante), je peux aussi fermer mes yeux. Un bref instant. Le temps de questionner la pertinence de mon entreprise.

Invariablement, la même réponse s’impose à moi:

Je cours, donc je suis.


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