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« Alors Google+ ? »

Publié le 01 juillet 2011 par Ecribouille @Ecribouille

C’est à peu près la question que m’ont posé 70% de mes contacts alors que je venais de m’y connecter. On a beau être à l’heure du numérique et de l’instantanée, il faut se calmer un petit peu ! :)

« Alors Google+ ? »

Ce ne sont pas tes amis

Il faut déjà saisir la relation que tu entretiens avec les différents contacts que tu vas acquérir avec Google+. À savoir que ce ne sont pas tes amis, ce sont des contacts, au sens propre du terme. Ainsi, la relation que tu as avec eux n’est à la base qu’une simple prise de connaissance de vos identités mutuelles. C’est là qu’interviennent les cercles, dans lesquels tu peux les ranger.

Le fait de ne pas attribuer un terme « amis » ou un autre de l’ordre de l’affectif n’est pas anodin. En effet, on se tourne là vers un réseaux social sans émotion. Tu n’es pas obligé d’aimer quelqu’un pour être en contact avec lui, comme dans la vraie vie. Il n’y pas de barrière.

Pendant que Facebook fait en sorte de donner l’impression à chacun l’impression de s’approprier l’interface, Google + est clair : l’Internet n’est pas à toi, il est à tout le monde, on ne te fait pas croire que tes données sont protégées ou privatisées car, par définition, cela ne peut pas être le cas.

Aussi les gens peuvent-ils t’ajouter en contact, et voir tes activités, sans que toi tu les ajoutes. Il n’y a pas de condition de partage mutuelle, au sens où dans Facebook, quand tu es amis avec quelqu’un, vous vous échanger entre vous deux vos publications.

Là si je t’ajoute en ami, je peux voir tes publis, par contre tu peux souhaiter ne pas voir les miennes (car tu n’es pas intéressé), tu ne m’ajoutes pas. Par contre, comme tout est ouvert et que ton profil n’est pas privatisé, tu peux quand même consulter mes publis grâce au flux « Périphéries ».

« Alors Google+ ? »

Tu n’as pas de mur

Là j’ai utilisé plusieurs termes : « flux », « profil privatisé » et « périphérie ».

Tu as certes une page, mais il ne faut pour moi pas le prendre comme une page profil au sens facebookien. Car au final, ce qui a fait le talent et la dérive de Facebook, c’est le mur. Je peux aller taguer, peindre, poser des photos, et écrire des messages sur ton mur…

Chez Google+, cela a l’air différent. Le profil est un résumé de tes publications et de tes informations. Il ne sert pas directement à interagir.

« Alors Google+ ? »

Tu n’as pas de statut

En toute logique, si tu n’as pas ton mur, ton profil, tu n’as pas de statut. Cela va me permettre d’expliquer cette idée de « flux ».

Ton message n’est pas à toi, ton message n’est pas ton statut. Ton message est un MESSAGE. En effet, le message texte que tu mettras sur Google+ n’est pas censé témoigne de ton état émotionnel ou de comment se porte tes intestins. Là, il faut penser de manière Twitterienne. Le message posté sur Google+ est un tweet dans sa définition première : un gazouillis. Car Google+ est fait à partir de flux.

Un flux, c’est un fil de message. Tu définies tes flux en positionnant tes contacts dans des cercles. Ainsi tu as le flux « amis » avec les messages (et non pas les statuts, rappelons-nous) de tes amis.

Mais contrairement à Twitter, ce n’est pas une TimeLine que tu as, mais une interface qui te permet de directement commenter et de partager. Et pour prouver que tu n’as pas de réel statut qui t’appartient (comme dans FB), et bien tes contacts peuvent partager ton statut, aussi bien qu’on pourra RT un de tes messages sur Twitter.

En fait, c’est un peu un Twitter multimédia.

Les cercles

Parlons de la « périphérie » maintenant. Comme dit plus haut, tu tries ce que tu reçois par les flux. Tu sélectionnes ton flux « amis » ou « relations pro » pour lire les messages des personnes que tu as mises dans ces cercles.

Le flux « périphérie » concerne les personnes qui t’ont ajouté en contact et que tu n’as pas ajouté toi-même. Google+, c’est une espèce d’énorme marché, tout le monde parle, mais tu n’écoutes pas tout le monde. Sauf que par moment, tu peux tendre l’oreille pour écouter ce que te dis le voisin d’un autre stand.

C’est à ça que sert le flux « périphérie ». Ne te sens pas espionné, tu ne le dois pas. Parce que nous ne sommes pas chez toi.

Par contre, si tu le souhaites réellement, tu peux faire des messes basses, en désactivant le partage d’un message, en sélectionnant à qui doit aller le message (par cercle), ou en fermant le clapet de tous en désactivant les commentaires.

« Alors Google+ ? »

La géolocalisation

Ceci est une demande : ne vous géolocalisez pas trop. Je ne dis pas ça pour votre sécurité personnelle ou votre identité numérique. Ca, c’est votre problème.

Par contre, aux gens qui utilisent régulièrement Twitter, vous savez qu’il n’y a rien de plus énervant qu’un partage de Check-in Foursquare toutes les heures, par la même personne.

Ne nous polluez pas en vous géolocalisant partout, s’il vous plaît !

Faisons des bulles

Des bubulles, des bubulles !

Je trouve ce terme très mignon pour désigner les visio-conférences. Je n’ai pas encore pu tester avec plusieurs personnes, car personne ne veut discuter avec moi. Je vous hais.

Les déclics

Euh, une intégration de Google actualité à l’interface ?

« Alors Google+ ? »

À suivre

Il va falloir quelques jours avant de saisir toutes les subtilités de Google+. Comme à chaque fois, on ne va rien comprendre, puis on va s’habituer, puis on trouvera ça évident.

Je suis pour le moment assez optimiste quand à son usage, et j’en apprécie la transparence, au sens où on ne te fait pas croire que les choses sont privées.

Sur ce, je vais voir si mes amis Facebook ne souhaitent pas une invit’. :p

> Règles de confidentialité Google+

> Condition d’utilisation des services liés à son compte Google

P.S : Peut-être que je me suis totalement trompée pour tout ce que je viens de dire, hein.


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