Béni soit le chômage, oh j’entends hurler à ces mots, certains vont penser elle est folle, mais je persiste: BENI SOIT LE CHOMAGE!
Je demande juste un peu de temps si précieux, asseyez vous, écoutez, je ne demande pas votre approbation, vous pouvez n’être pas du tout d’accord, avoir un avis différent. Réfléchissez un instant,quand nous avions tous du pain sur la planche et du pain sur la table:
Qui, sincèrement, se-préoccupait du fonctionnent de notre belle nation?
De qui y-faisait quoi, qui intervenait ou pas et comment ?
De quels leviers, ou contre-pouvoirs avions-nous, lorsque nous n’étions pas ou plus d’accord ?
De comment et qui prenait les décisions en notre nom?
Qui, mis à part quelques uns, à l’âme militante chevillée au corps – je donne ma version personnelle, le militantisme est un état d’être, non dépendant ni lié à une profession ou adhésion à tel ou tel parti, est militant, celui ou celle ne désirant pas la gloire, et/ ou un quelconque pouvoir sur l’autre, mais plus d’équité sociale, et surtout le « décrassage » des esprits de tout obscurantisme et /ou extrémisme- qui interrogeai, et s’interrogea sur le fonctionnement institutionnel dans notre beau pays?
Qui-dénonça les non sens de certains choix ?
Les collisions d’intérêts privés, les abus, privilèges, passe-droits et pistons ?
L’utilisation de l’appareil d’état au profit d’une catégorie, et au détriment du plus grand nombre?
Qui se-rendit compte de la dérive?
En enfant naïf, le bon peuple, croyant dur comme fer en sa légitimité, à son pouvoir de décision, d’influence, en la pré éminence de sa volonté sur tout autre volonté qu’elle soit politique, marchande, scientifique, religieuse ou ethnique, le bon peuple « le ventre plein », absorbé par le dur labeur quotidien afin d’offrir un avenir meilleur aux siens, ne s’apercevait pas ou ne se rendit pas compte, qu’il était seulement consulté afin de déposer le « précieux » bulletin dans l’urne!
Ou, quand il en prenait conscience, le bon peuple, bon enfant pardonnait, pensant à une erreur de jeunesse, et donnait l’absolution.
Il aura fallu le chômage de masse, pour mesurer notre innocence, notre naïveté, notre impuissance…..,car nous ne pouvions influer d’un iota sur les choix, ni empêcher les délocalisations et la vente-braderie de notre savoir-faire, ni le rapt du trésor public pour des buts non publics !
Maintenant, nous en rendant compte – comme le toréador dans l’arène, agite la cape au regard du taureau, afin de détourner son attention de l’épée de mort-, on manie sous nos yeux : le fraudeur, le voleur, la peur, la crise, l’étranger, le terroriste, l’humaniste, le militant dénonçant la régression, l’oppression, la répression dans le sang des aspirations légitimes de l’être…..
Et, le bon peuple innocent – innocent comme l’animal, qui n’imagine pas le désir de mort du matador-, le bon peuple détourne le regard, voit rouge et fonce sur ceux et celles tout aussi innocents, et pendant ce temps, bien à l’abri, confortablement installé sur les gradins, certains en rient !!!
Soyons vigilants, regardons dans la bonne direction…..