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Habemus papam

Publié le 18 septembre 2011 par Naira
Habemus papam
"À la mort du Pape, le Conclave se réunit afin de choisir successeur. Toutefois, plusieurs votes sont nécessaires avant qu'un cardinal ne soit élu. Ce dernier ne semble d'ailleurs pas prêt à prendre une telle responsabilité. Angoisse ? Dépression ? Peur de ne pas se sentir à la hauteur ?  Les fidèles attendront en vain sur la place Saint-Pierre  l’apparition du nouveau pontife et le monde entier est vite en proie à l’inquiétude tandis qu’au Vatican, on se creuse la tête pour trouver des solutions..."

Habemus papam n'est pas un mauvais film. À dire vrai, l'idée est géniale, la réalisation - bien que traditionnelle - très réussie, les acteurs incroyables et le scénario suit son cours très naturellement. Et ça n'a probablement rien d'étonnant quand on se rend compte, a posteriori, que la majeure partie des critiques sont très positives. Il est sans conteste que les films méditerranéens ont un accent, une conception qui ne se retrouve jamais dans les films français ou américains et qui offre, invariablement, une forme d'exotisme à notre cerveau programmé par la froide culture du Nord, dont l'incessante course à la rentabilité a probablement, à elle seule, plus d'adeptes, à l'heure actuelle, que notre bonne vieille religion catholique ici revisitée... Un accent, disais-je, qui ne peut être renié ou passé sous silence car il contribue, essentiellement, à la réussite du film.Le seul point négatif est, en réalité, la bande-annonce, qui nous offre déjà la quasi-totalité des informations et bons moments du film et nous empêche d'en profiter pleinement. Habemus papam nous offre certes une fin ouverte à toute interprétation mais, comme Nanni Morretti n'avait nullement fait miroiter un engagement particulièrement virulent, elle n'entache pas, en soi, ce petit produit cinématographique qui ne se prive pas de vivre sa propre vie dans le monde du septième art.

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