Quand ta gamine t’a saoulé la moitié de l’été (vive la garde alternée) avec la danse classique, tu sais que l’heure est venue d’affronter l’inscription aux activités extra-scolaires. Et ses conséquences.
Déjà quand tu bosses pas c’est galère parce que tu vas passer tes mercredis à faire le taxi, mais alors quand tu bosses, je ne t’explique même pas. Trouver un cours de danse pour un enfant en semaine après 18h00 c’est mission impossible. Bref. J’ai fini par trouver le Graal. Le cours le samedi matin. Qui accepte d’avoir une élève que un samedi sur deux (vive la garde alternée).
Sauf que pour la danse, y’a du costume. Et tandis que la prof décrivait la tenue qu’il fallait acquérir, je réfléchissais à comment dégager une heure entre le boulot, la réunion de parents d’élèves, la visite chez le médecin pour le certificat médical… pour passer chez Repetto, Oui je sais. C’est mon coté parisienne, merci papa, merci maman. Il s’est passé une bonne demi-heure avant que je ne me rende compte qu’on trouvait aussi des tutus dans les magasins de sport. Pour certainement beaucoup moins cher. (Entre parenthèse, cette constatation a un peu été la joie de cette matinée pluvieuse).
Enfin je croyais.
Dès le samedi après-midi, confiante (trop?) je me suis mise en quête d’un tutu en taille 6 ans. Avec un petit volant. Et d’un collant sans pieds. Et de chaussons. Le tout rose, bien entendu (enfin « chair »).
A Go Sport, en tutu, il n’ y avait plus rien. Mais alors plus rien du tout. A croire que le rayon avait été dévasté par un ouragan. J’ai réussi à toper la paire de pompe sur un malentendu (une cliente, aussi désemparée que moi, qui avait négligemment posé sur le coté du rayon la seule et unique paire en 28 1/2) (l’inconsciente) (j’ai mis des chaussons en 29 à la place) (hihi)
A Décath’ le lundi midi, pareil, la désolation. Enfin, moins. Il restait du 12 ans. Une montagne de tutu en 12 ans. Le truc chelou. Soit c’est un âge où on ne fait plus de danse, soit c’est une taille qu’on ne fait jamais. En tout cas il y a forcément un truc.
Le mardi midi, j’ai cavalé à Sport 2000. Pour rien, la boutique avait fermé.
Mardi soir, j’ai eu une idée. Et si je cherchais sur Internet? (oui, j’ai mis 3 jours avant d’y penser – moi aussi j’ai l’impression que cette histoire de danse a sacrément altéré mes capacités de réflexion)
Et j’ai trouvé mon bonheur, bien évidemment.
Mais comment on faisait quand on n’avait pas Internet?