De temps en temps je tombe sur des articles de blogueurs qui nous parlent de leur démarche. Parfois, ils disent que c’est un vrai travail qui prend terriblement de temps et que c’est la chose la plus difficile pour réussir à tenir son blog sur un moyen un long terme.
Le faux complexe de la page blanche
Le problème de “trouver un sujet” a été un faux problème pour moi. Je suis terriblement bavarde quand il s’agit de parler de quelque chose que j’aime. Or, partout, où que je sois, je peux tomber sur une idée ou une thématique que je pourrais développer plus tard ici.
Quelque part, le blog me permet de mettre et de poser mes idées en place. Rédiger aide à mettre à plat tout un tas de choses et cela structure mon esprit. Fort heureusement, pas assez pour ne pas être loufoque de temps en temps !
Néanmoins, j’ai eu un grand problème dans ma pratique de blogging directement lié à la blogosphère.
En effet, quand quelqu’un ouvre un blog il y a toute une démarche intellectuelle derrière. Il faut se dire à un moment donné “je vais ouvrir un blog et l’alimenter”. J’ai certains amis qui ont des blogs assez peu alimenté et qui me disent que c’est parce qu’ils sont très exigeants avec eux-même. Ils écrivent puis abandonnent l’idée de ce qu’ils racontent car cela ne vaut pas le coup.
Mais il ne faut pas oublier qu’un blog est vivant, tu ne peux pas juger 2 ans de publication sur 3 billets. Parfois, ils me disent également qu’ils ne savent pas de quoi parler.
Et bien, en ce qui me concerne, j’ai eu le problème inverse. J’ai toujours beaucoup de sujets et vous avez pu le remarquez par rapport à mon rythme de publication. Le problème pour moi a été d’essayer de trouver de quoi je parlais.
Parce que j’ai toujours beaucoup écrit et publié mais je n’arrivais pas à identifier une catégorie. Or, lorsque j’ai du remplir des formulaires je me trouvais toujours face à cette question : “dans quelle catégorie je vais mettre mon blog ?”.
Il a donc fallu que je m’observe. J’ai continué de publier sans trop me soucier de si cela entrait dans ma ligne éditoriale parce que je n’avais pas encore trouvé cette dernière. Pourtant, je ressentais que tout était lié mais il m’était impossible de mettre un mot dessus.
Finalement, je me suis reconnue dans “culture visuelle”.
Parce que c’est à la fois un terme large et précis. Ce n’est pas un terme qui désigne un contenu, c’est plutôt un terme qui désigne une manière d’appréhender les choses. Ainsi le “numérique” et le “design” ne sont plus des choses contradictoires et peuvent entrer dans une même thématique générale.
C’est bon, je peux enfin me débarrasser de ce fichu “multi-thématique” ou “divers”.