Magazine Journal intime

Métro, boulot, cappuccinos

Publié le 19 février 2007 par Thierry

Ce que j'aime dans la branche professionnelle dans laquelle j'évolue c'est que chaque jour est empli de surprises. Du coup, chaque matin je ne sais pas de quoi sera faite ma journée. Bien sûr, j'ai un agenda, généralement plutôt bien rempli d'ailleurs, mais quand même.

Alors évidemment certaines périodes sont plus occupées que d'autres. Comme les mois de décembre et janvier où on a à la fois une soirée au budget à six chiffres à organiser, un événementiel interne étalé sur une semaine à monter, des interviews pour les lancements de divers projets à effectuer, des articles pour l'Intranet à écrire, un journal interne à boucler, ... Plus la récolte d'infos diverses et les trucs habituel à faire...

Puis d'autres mois sont plus calmes... Le mois de février, par exemple, est carrément lénifiant.

Encore que...

Après avoir quitté le boulot ce jeudi à 20.00, j'arrive au boulot le lendemain casual dressed -ben oui, vendredi, c'est treillis !- n'ayant comme seule mission de valider une affiche que je fais réaliser, et une vague réunion out of the city à laquelle je dois faire un saut. Quand je reçois un texto d'une fée m'annonçant qu'elle vient de poser le pied dans la gare de mon village.

Je décide donc de prétexter une surcharge de boulot pour décaler mon arrivée à cette réunion, attrape mon sac et me mets en route pour un café avec l'un des plus gentils bloggueurs du monde.

Après un passage éclair par la place du Théâtre, un cours d'histoire rapide dans la Vieille Bourse, je décide de l'emmener chez Méert. La gaufre lilloise s'impose. Parce que les bâtisses, c'est joli et tout ça, mais quand même, concentrons-nous sur l'essentiel : la bouffe et les places to be.

Bizarrement, je trouve que ma fée sied parfaitement au décor : lui, son élégance naturelle et son sac Prada dans cette pâtisserie flamboyante du XIXè siècle, en plein coeur de mon village. On parle de cul, de couple, des hommes et de l'Homme. Plus à l'aise que lors de notre première rencontre, je parle beaucoup. Trop. Lui écoute. Vraiment. Les gaufres ne sont pas fabuleuses. Il les trouvera très bonnes. Les minutes défilent à la vitesse de fraction de secondes. L'heure passée ensemble m'a semblé aussi longue qu'un battement de cils. Mais il doit repartir sur Paris, et moi à cette réunion.

Une demi-heure de métro atroce, vingt minutes d'interviews et quelques photos plus tard, me voilà à nouveau dans un café fumant clopes sur clopes avec L., lui relatant le cours de ma journée éreintante. Je lui explique que j'ai quand même un métier, et deux-trois trucs sur le feu à terminer avant de me déclarer officiellement en week-end. Puis lui propose de m'accompagner à ma grosse-grosse boîte, le temps de checker mes mails, pour ensuite aller boire un verre.

Une heure plus tard -la demi-heure de trajet retour comprise, nous voilà avec A. installés devant un Martini au Vice Versa. Copes et Martinis s'enchaînent. Les discussions tourneront autour de nos vies sentimentales, nos vies professionnelles, les difficultés à gérer l'une, l'autre et/ou les deux. Alors que L. régit parfaitement carrière et études, l'autre est complètement paumée. Et A. qui maîtrise sa séduction et les hommes, écoute L. avouer ne pas pouvoir aborder ce garçon qu'elle regarde de loin depuis cinq ans. La soirée durera jusque minuit.

Ce que j'aime dans la branche professionnelle dans laquelle j'évolue c'est que, finalement, certaines journées sont plutôt cool...


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