Magazine Journal intime

Me revoilà

Publié le 10 septembre 2006 par Thierry

Me voilà de retour. Ma ville pluvieuse et tant aimée. Du soleil dans les yeux, et du sable dans le cou. De mes vacances, il ne me reste déjà plus que quelques souvenirs, quelques images, quelques sons.

   La vue du ciel qui s'éclaircit d'heures en heures, à travers la fenêtre du TGV.

   Le goût du sel sur la peau de Cher & Tendre.

   La caresse chaude du soleil sur ma peau, et des baisers de l'homme que j'aime.

   La mer, si calme, qui berce mes oreilles, et donne aux compils Café del Mar de mon iPod, une nouvelle dimension.

   Mon dégoût pour les moins de 10 ans, ma hargne pour ceux de moins de 5.

   La couleur orange de cette nuit d'insomnie, où le seul son aux alentours était celui de mes cigarettes qui grillent.

   Le bleu du ciel et de l'eau, le jaune des murs, le blanc des vêtements, le doré des peaux, le rose des rues de Perpignan.

   Le temps qui s'arrête et les heures qui défilent pourtant si rapidement.

   Les rires de C&T, les pleurs des gosses, le murmure des vagues, le cliquetis de mes sandales sur les rues de marbre de Perpignan, le bruissement du sable.

   L'ébahissement devant la vue du haut mirador du Palais des Rois de Majorque, dans l'Abbaye de Fonfroide, devant les kilomètres de vieux qui passent leurs journées à la pétanque, devant le prix d'un Martini, devant la température de l'eau en plein mois de septembre.

   Des heures en terrasse à discuter Religion, des heures sur la plage à éplucher différents Vogue.

   L'odeur du fouet catalan, l'odeur des mégots de cigarettes. L'odeur du vent iodé, et celle de mon après-soleil Clarins.

   Cette nuit brumeuse sur le ponton avec C&T, à regarder la mer, en ayant l'impression d'être devant un écran noir sans fin.

   Ces bars ravissants, ces sons lancinants, ces serveurs sexys, ces restos lounge, ces places to be à Perpignan. Ces endroits kitschs, ces cafés atroces, ces cagoles du Sud.

   Les miroirs d'eau de Port Leucate. 

   Ce retour en voiture. La blancheur du Viaduc de Millau. La verdure du Larzac. Le vent qui s'engouffre dans la voiture. Cigarettes. 165 Km/h. Sweet Home Alabama.

   Cette sensation d'être "rechargé" en passant par le village pour rentrer. Il fait beau. Ce sourire sur mes lèvres à la vue de ma ville.


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