Dimanche matin, c’est le jour des courses. Ainsi, je peux éviter la foule de familles qui va faire ses courses le samedi après-midi et y aller plus tôt que les autres familles qui auraient éventuellement eu la même stratégie que moi. D’habitude, pendant les courses je parcours chacun des rayons dans un parcours qui m’assure de ne rien oublier. La routine.
Mais cette fois-ci, une image a troublé mes habitudes
Dans mon supermarché...
Sérieusement, le petit garçon de droite ne fait pas super peur ? Il est possédé ma parole ! En plus, je ne suis même pas sûre qu’il regarde les quenelles, on dirait qu’il regarde plutôt la fourchette de la fillette. Son visage me dit : “une fois qu’elle aura mangé les quenelles, je prends la fourchette et je lui plante dans la tête !”.
Cet enfant est possédé.
Et cela n’est pas sans rappeler une grande série de publicités qui mettent en scène des enfants habités par le démon. Pourtant, a priori une publicité n’est pas là pour faire peur. Elle est plutôt là pour susciter le désir chez le prospect pour l’encourager à l’achat. Il faut que je me dise, en voyant cette publicité pour des quenelles de veau :”Oh, que cela a l’air bon, ces enfants adorent ça, je vais aimer aussi !”.Au lieu de cela je me suis dit : “Hell the fuck ! Mais il fait quoi ce môme ?!”
Mais finalement, représenter un enfant souriant avec les yeux rempli de désir à l’appétit décuplé… cela peut effectivement être effrayant. Lorsqu’on te dit d’avoir l’air à la fois heureux avec une folle envie de manger des quenelles, tu t’imagines sans doute facilement avec un sourire, les yeux brillants et écarquillés… Manque de chance, cette combinaison de langages faciales a également beaucoup été assimilée au visage du socio-psychopathe tueur en série.