Mon fils est né en décembre. Je l’ai allaité protégé, collé serré.
Il n’a eu des dents que très tard vers 8 mois.
Il est rentré en collectivité en septembre à 9.
Chbam!
Attaque de plein fouet des microbes.
Première poussée de fièvre, première quenotte : une bronchiolite avec hospitalisation…
Début des hostilités.
Puis l’enchainement. D’autres bronchio. Accro au babyhaler.
Catalogué asthme du nourrisson.
A chaque sortie de maladie une autre pointait son nez.
Je me souviens de cet hiver comme d’un enfer sur Terre. Le stress sans cesse.
Les choses se sont atténuées avec les 15 jours de vacances de fin d’année.
La fièvre s’est espacée un peu puis plus.
Les mois passant, il s’est engaillardi.
Les affections pulmonaires se sont petit à petit transformées en angine signe que les défenses étaient plus hautes et plus fortes!
Aujourd’hui il va sur ses 5 ans.
Tout va mieux.
Mais de temps en temps l’angoisse revient en pleine tronche.
Mardi dernier à 3 heures du mat’, il se pointe dans notre chambre assoiffé Il tremble. Ses pieds sont froids, son corps chaud.
Je le raccompagne et lui prends la température: 40°c…
Et là c’est le drame.
Je ne me souvenais plus. J’ai flippé. J’ai analysé, lui ai demandé de me parler de ses symptômes.
Il me paraissait pas trop mal juste j’aurais pu faire cuire un oeuf sur son ventre…
Alors j’ai pris un linge mouillé. Je l’ai caliné. Je l’ai bercé. Je l’ai veillé.
Je me suis glissée sous ses draps et l’ai gardé dans mes bras tout contre moi.
Je l’ai écouté respiré, je l’ai regardé somnoler…
Mon coeur était tout serré.
Mon souffle suspendu.
Mais quand ses yeux s’ouvraient il me voyait et se rendormait.
Puis au petit jour, la fièvre est enfin partie.
Je l’ai alors laissé.
Cette nuit là nous avons gagné le combat car la fièvre n’est plus remontée jusque là!
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