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L’histoire de mon coeur…sans peurs!

Publié le 30 décembre 2011 par Docteurho
L’histoire de mon coeur…sans peurs!C’est beau.. ! Une ville, la nuit, c’est beau ! En fait, la nuit, tout est beau…M’est venue l’idée d’exprimer ce sentiment, quand un ami m’a parlé d’un livre, du même titre, que je devais lire…Je devais, parce que, disait-mon ami, c’était comme si cet auteur parlait de moi tout en racontant sa vie à lui…Intrigué, j’ai décidé de m’abandonner à l’idée de me saouler à un élixir, autre que tout ce que j’avais essayé comme lectures, mais avant d’acheter le livre en question, j’ai décidé d’en lire un extrait sur internet…Au fil des premières lignes, j’ai effleuré le sens caché des mots, mais au détour d’une page, je suis tombé sur ce que j’appelle, le secret de tout livre : le cœur de l’ouvrage. C’est là où on rencontre une partie de l’âme de celui qui a, savamment, distillé un peu de lui dans ce trop de nous, ou l’inverse, par le jeu de son verbe, par le je auquel il a su conjuguer nos êtres à ses verbes, par une simple onomatopée qui vaut tout un vocabulaire… J’ai été lui, j’ai joué à être lui, pour finir par imaginer ce que lui n’a pas pu écrire : ma propre version de son mal, de cette histoire qui est devenue à présent la mienne. Je pense que tout un chacun, quand il lui arrive de lire une belle histoire, écrite avec ce qu’il faut de douleur pour biaiser l’essence des mots ; tend à la visionner dans d’autres formes qu’elle n’est. Celles qu’il aurait aimé écrire ; s’il lui avait été donné de savoir ou de pouvoir le faire. En ce qui me concerne, et ceci est un avis très subjectif, savoir écrire n’est pas une distinction, car il est facile de savoir jouer avec les mots, dès lors qu’on ne cherche plus ou pas à les dompter. Les mots sont indomptables ! Il faut les séduire, comme on courtise une belle femme. Jamais trop ou trop peu. Il vous faut, la juste mesure… La note d’amour !   Il faut aimer pour savoir écrire. Après, ce n’est plus que de temps qu’il faudra user, pour continuer à noircir page après page pour qu’une histoire naisse. Une histoire n’est pas un fait. Une histoire est une musique. Une histoire est une danse. Une histoire est une vie…Ce n’est qu’à sa fin qu’elle rend son âme, et l’âme d’une histoire, c’est ce qu’elle a de plus précieux, c’est ce qui fait son authenticité si les tribulations qui y ont mené sont son fard. Une histoire a une âme, parce qu’elle est une partie de celui qui l’a écrite, qui vit dans les esprits de ceux qui la lisent, elle les hante tel un spectre en hululant dans les tréfonds de leurs fonds… Une histoire est début, une fin et entre les deux, il y a un jeu, il y a vous et moi. Une histoire finit, toujours, bien et si cela arrive que l’une d’entre elles se termine mal, cela ne veut dire qu’une chose : c’est que ce n’est pas encore réellement fini…   Une histoire n’est pas un texte parfait. Il n’existe pas de texte parfait ! Tout le fuit de l’homme pour l’homme est imperfection, mais c’est cette carence même qui fait de nos œuvres une envie et une quête permanente de l’excellence… Comment donc raconter une histoire ? Facile ! Il faut délier le verbe, le faire vif, cru, saillant et douloureux…car même dans la joie, il y a toujours une douleur. Une histoire est une douleur. Une histoire est un verbe, point ! Le reste n’est qu’un consensus, une entente qui fait des règles, des exceptions à des règles, mais une histoire, elle est faite de verbe, pas de consensus. Une histoire est un don ! Une histoire est un coup de crayon, qui ne trace pas une ligne droite. Une histoire est une œuvre d’art…Les formes les plus belles de l’art, sont nées d’imperfections, d’accès de folie, de crises d’Ego, qui ont choqué, puis plu, ensuite touché des yeux, des cœurs et des âmes…Ainsi est la catharsis, une confusion entre la logique et l’essence de la création qui est illogique, renégate… La catharsis est beauté faite de bouleversement. La logique est coutume…   Je suis un écorché vif, un blessé eternel qui aimât à purger sa potence… Il fut un temps, où cette plaie qui me scinde en deux, me faisait mal, mais aujourd’hui, il m’est dur de vivre sans elle, car elle est l’essence de mon art, et la coutume qui rend logique mon histoire. Voyez-vous, ce qui fait de mon récit un trait de moi même ? C’est cette confusion, cet oxymore qui est mon origine et ma destinée, c’est ce qui fait de moi ce que je suis. Ce n’est qu’au prix d’une telle vérité, admise et reconnue, qu’on fait l’énorme petit chemin qui conduit vers soi. Une marche de toute une vie, entre la raison et la passion, entre le cœur et l’âme…

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