Magazine Journal intime

Je refuse de perdre la foi tabarnak!

Publié le 01 février 2012 par Sexinthecountry2

Je refuse de perdre la foi tabarnak!Taaaabaarnak! Un autre coup du destin, peut-être même deux. Comme une louve blessée je me replie dans mon clan. Ici au milieu des rires des sorcières de ma famille qui se sont réunies pour me tisser un cocon de prana, j’écoute le dernier album de Lana Del Ray et je sacre ma vie! Toujours j’ai tenté de garder de mon calme, d’éviter la confrontation parce que je n’aime pas l’amertume, parce que je considère que c’est inutile parfois de mordre. Que la violence n’engendre que la violence. Puis tout à coup, voilà t’il pas que c’en est trop! Voilà t’il pas que la seule option soudain c’est de mordre jusqu’à ce que je sente les os craquer sous ma dent intransigeante. Mais aussi parce que parfois, certains individus doivent se faire montrer un miroir, certains individus doivent impérativement se faire dire qui ils sont. Et cela pour les sauver d’eux-mêmes, mais surtout pour éviter qu’ils sabotent d’autres personnes. Je ne serai plus une victime, j’en ai soupé. Je me ferai le porte étendard des hommes et des femmes qui luttent contre la violence psychologique et la manipulation. Un bleu, ça disparait, mais il est des blessures liées à une autre sorte de brutalité qui prennent un temps fou à guérir, voire qui ne guérissent jamais. Malheureusement, aucune loi ne peut nous préserver de ce genre de violence qui porte parfois encore plus de dommages. Il est passé le temps où je pardonnais, ou j’expliquais, ou je prenais en pitié ce genre d’attitude. C’est décidé, à partir de ce soir, je mords. Avec parcimonie, objectivité et réflexion, mais je mords. Ce soir j’ai compris que certaines personnes ont besoin d’un sacré coup de pied au cul pour changer et cesser d’agir comme des merdes. Et si j’ai décidé de me mettre en colère, c’est parce que j’ose espérer qu’en certains cœur subsiste assez de lumière pour leur donner la force de changer. Je souhaite de tout coeur que l’avenir me donnera raison.

J’ai besoin de croire, qu’un jour, peut-être dans 500 ans de cela, mon espoir, mes efforts du côté de la lumière, auront poussé ne serait-ce que deux personnes à agir mieux. Comme le battement d’aile d’un papillon. J’ai besoin de croire en l’humain, je ne veux pas laisser mourir la beauté du monde. J’ai besoin de me tenir debout et de lutter pour elle. Et si vous me promettez de faire de même, si vous vous accrochez fort du côté de la lumière, si vous êtes ne serait-ce que six à me lire et à y croire profondément, ben on aura peut-être de l’influence sur le cœur de 14 personnes en 2512. Donc si mon calcul est bon, en 3012, l’ensemble de l’humanité (parce que le reste aura crevé dans un cataclysme) sera profondément et viscéralement bon et honnête. Ok je blague, là, mais vous comprenez tout de même à quel espoir j’agrippe ma foi.

Oui je suis en tabarnak! Mais j’ai pas envie de dire «pauvre de moi, je méritais pas ça», personne ne mérite ça anyway. Ça arrive quand même. Hier, j’ai perdu un petit morceau de ma confiance en l’humanité, mais je vais lutter très fort pour le retrouver. Et c’est déjà commencé. Aujourd’hui, j’ai dit merci de tout mon cœur à un homme que j’admire et qui porte mon travail sous son aile, j’ai chanté ainsi font-font-font les petites marionnettes à un bébé échevelé qui vit à plusieurs milliers de kilomètres de moi. J’ai tissé des liens dans l’adversité avec une personne qui m’était inconnue jusqu’à hier. J’ai été honnête avec ma mère. J’ai dit merci à mes amis de me donner autant de lumière. J’ai regardé ma famille et je l’ai trouvée belle malgré les terribles épreuves qu’elle traverse (http://www.trouvermarilyn.com/).

Mais aussi, je me suis mise en colère parce que j’ai pensé que cela était juste.

Oui, je sais, mes textes finissent toujours par «aujourd’hui» suivi d’une énumération gorgée d’espoir et d’utopie. Mais si j’aime ça l’utopie moi, j’ai bien le droit d’en boire à satiété. Et malgré la douleur sourde qui me fouille les trippes et que seul le temps pourra atténuer, je vous dis «Trinquons, santé!»



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