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Finis les sushis du jeudi

Publié le 06 février 2012 par Sophie007

Dorian Gray disait qu”on ne perd pas sans regret même ses pires habitudes ; ce sont peut-être celles qu’on regrette le plus”. Ainsi, vous regrettez parfois le temps où à Paris, il vous était facile et socialement admis de ne rarement vous mettre aux fourneaux. Cela ne faisait pas de vous une piètre hôtesse, épouse ou maitresse de maison. Certes, vous pouvez continuer à conserver ce mode de vie en province sauf que :
1) Si vous n’êtes plus étudiant, on vous regarde du coin de l’oeil les soirs de semaine
2) Vous l’avez maintenant votre vraie cuisine, donc plus d’excuses
3) La seule échoppe de votre quartier étant un camion à pizza, cela ne vous fait au mieux qu’une idée de menu par semaine
4) Les autres échoppes ne sont plus sur votre route. Il vous faut alors faire un détour puis réussir à vous garer pour commander. Autrement dit, il faut y penser Avant.
5) Vous aimez tellement dévaliser les étals du marché le samedi que maintenant vous savez ce qu’il vous reste à faire : cuisiner et finir tout ça dans la semaine
6) Idem si vous êtes devenu(e) un Amapien ou une Amapienne
7) Comme les invitations à diner se font au moins dix jours à l’avance, vos hôtes s’attendent à ce que vous ayez au moins passé tout votre samedi après-midi à cuisiner
8) Votre homme aime s’occuper du barbecue
9) Vous avez découvert les joies de la cuisine, et l’art d’accompagner les restes
Mais vous n’êtes pas dupe. Dans les illusions perdues, Balzac ne disait-il pas que, “les philosophes ont remarqué que les habitudes du jeune-âge reviennent avec force dans la vieillesse de l’homme”?


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