Doctrine de l'humanité

Citation de Confucius :

« Avoir assez d'empire sur soi-même pour juger des autres par comparaison avec nous, et agir envers eux, comme nous voudrions que l'on agît envers nous-mêmes, c'est ce qu'on peut appeler la doctrine de l'humanité ; il n'y a rien au-delà. »

Nos origines n'ont rien de naturel et les appartenances culturelles, spirituelles, religieuses ou politiques ne sont pas liées de manière inséparable ou héréditaire dans une civilisation hermétique. Guerres de toutes sortes, y compris économiques, colonisations, ouvertures des frontières, mondialisation ont ruiné cette idéologie.

Les valeurs des uns ne sont pas les valeurs des autres, surtout dans une société multiculturelle bâtie autour des francs, des celtes, des gaulois, revus et corrigés par romains, anglo-saxons, et dans laquelle a été introduit cultures arabes ou musulmanes qui souvent dérangent.

Vouloir  « protéger notre civilisation » comme le dit Claude Guéant est une absurdité, au même titre pour Nicolas Sarkozy que vouloir défendre à cors et à cris une « identité nationale », concept dans lequel sentiments personnels et conscience individuelle rentrent obligatoirement dans le débat.

Ces idées farfelues n’ont d’ailleurs pas leur place dans la politique où ces acteurs ne cherchent qu’à générer la confusion.

Le moule des principes de notre système, de la conception de notre société, ne peut se figer sur un seul modèle de pensée avec des règles strictes de conduite.

Tout cela ne peut qu’aggraver la déchirure du tissu social d’une France dont la surface de l'habit est élimé et rapiécé, mais qui ne doit aucunement ressembler à celui du musulman qui a le devoir de tailler le nouveau costume avec les hôtes de sa terre d'accueil.

La doctrine de l’humanité où la diversité du genre humain est une richesse, n’est pas la doctrine du régime d’un gouvernement.