comme partout ici en afrique, au burkina, il esxiste une économie informelle, qui permet à une grande partie de la population de vivre ou survivre, le chômage, dans les villes et notamment à ouagadougou tourne autour des 20%, donc tout un chacun s’improvise marchand, ou préstataire de services ;
si la plupart de la nourriture est fournie par les femmes, fruits, légumes, petits resto, tout cela improvisé dans la rue, aux heures des repas ; les hommes se répartissent en une mosaïque de petits métiers ;
ainsi, assis , sous la tôle surchauffé d’un maquis, l’on peut voir défiler sous nos yeux ébahis et souvent amusés, une ribambelle inintérompue de mecs, vendant toutes sortes de choses, billet de loterie nationale, porte document, mouchoir, tissus, pantalons chemises fasso danfani neuf ou d’occase, téléphones portables, mono, bi voire tripuce, parfois indispensable vu la qualité des réseaux proposés, cireurs de chaussures omniprésents, aiguisseurs de couteaux, ciseaux, marchand d’oeufs durs excellements pimentés que je consomme à toute heure du jour, marchand de tapettes muliticolores, de recharges téléphoniques, de puce du même nom, d’oiseaux en cage, de lunettes de soleil, de journaux, de à peu prés tout ce qui peut se transporter, parfois même de manière extravagantes, surprenantes, témoin du génie humain et en l’occurrence africain ; une vingtaine de poulets la tête en bas; accrochés vaille que vaille à un vélo, une dizaine de pintades dans le même appareil, un homme à mobylette transportant comme il le peut , mais avec classe et dextérité, une dizaine de chevreaux, bélans à tue tête, au milieu des centaines d’autres mobs et vélos, autos ; un autre plus étonnant enlassant devant lui sur sa moto, un veau, oui un veau, d’une taille certaine, les pattes avant tenant le guidon, oreilles et cornes au vent, apparemment serein, ce ne devait pas être la première fois