Nicolas Sarkozy est souvent perçu comme un psychopathe qui cultive « l'avenir d'une illusion » basé sur un idéal politique supérieur, une affectation ostensible et hypocrite de la dévotion.
Il veut imposer et légitimer ses idées mystiques et s'acharne sur ses opposants pour les éliminer (comme il a fait avec Dominique de Villepin).
Voici une édifiante et courte analyse de l'ouvrage « Avenir d'une illusion » écrit par Freud :
« Pour interroger le devenir de la civilisation, la psychanalyse privilégie le domaine de l'altérité, les échanges des hommes entre eux, le problème de la répartition des biens, plutôt que celui de l'acquisition du savoir et de la domination progressive de la nature. Le premier de ces domaines d'investigation, Freud l'appelle régulation des affaires humaines. Les hommes tendent à régler leurs rapports intersubjectifs de manière à obtenir le moins de déplaisir possible pour chacun, pour le plus grand nombre. Cette tâche est politique puisqu'elle suppose d'éviter la guerre. Le pari est difficile, les hommes ont des tendances antisociales. Une majorité d'individus est contrainte par une minorité de privilégiés entretenant un conflit permanent et une répression des désirs. Les foules (analysées dans Psychologie collective et analyse du moi) sont inintelligentes et inaccessibles aux arguments. Il est nécessaire qu'elles soient contraintes par une instance gouvernante créée dans le but de préserver la civilisation. Mais ces instances gouvernantes ne sont pas plus intelligentes que les foules elles-mêmes et si un guide s'en détache, c'est par nécessité vitale et non pour ses capacités. Les hommes ont intériorisé l'instance dirigeante sous la forme du « surmoi » en ce qui concerne les interdits majeurs à la base de toute civilisation. Contraints d'obéir à des chefs, ils obéissent davantage à une représentation du chef qu'à un personnage particulier qui n'en est qu'une figure passagère. »
La cohésion sociale ne peut pas se faire avec Nicolas Sarkozy en raison de son penchant à l'agression, de ses passions pulsionnelles plus fortes que les intérêts rationnels.