Magazine Journal intime

Il est des jours qui filent entre les doigts (la suite)

Publié le 13 mars 2012 par Papote

Après un fol espoir, dimanche soir, d'avoir eu le net + la télé + le téléphone pendant presque une heure, j'ai perdu la fin de mon billet d'hier sans avoir pu la publier (heureusement, en plus de publier à chaque fin de paragraphe, je faisais Ctrl+A/Ctrl+C toutes les deux secondes et demie (le but étant quand on se rend compte que la connexion est perdue d'ouvrir le traitement de texte et de coller aussitôt ce qui a été dernièrement mis en mémoire et d'attendre, plus ou moins patiemment, qu'une connexion daigne se faire)...
Ca, plus le fait que la panne se soit généralisée à la télé dimanche dans la matinée me privant de Crunch, inutile de vous dire qu'hier Monsieur le Maçon-qui-fait-de-la-téléphonie en a repris plein les oreilles (il en avait déjà pris une bonne dimanche... Merde, quoi, le Crunch ! Bon, ceci dit... Il paraît que je n'ai loupé que les 10 dernières minutes...) !
Bref, je continue ce qui s'apparente à un billet marathon, toujours avec une connexion publique instable mais qui m'offre quelques minutes, ici et là, de vie moderne...

Je vous racontais donc que nous avions choisi le tissu et que, franchement, c'est loin d'être évident...
Une fois la mission remplie (on croise les doigts !), retour à la maison, le linge qui claque au soleil pendant que P'tite Louloute travaille son hautbois au jardin sous forme de petit concert.
Je crois que je ne me lasserai jamais de la résonance des notes en extérieur. Il y a une sorte de poésie à les écouter s'envoler plus qu'en intérieur.
Des pâquerettes qui éclosent partout. Des jacinthes, des jonquilles, des petites fleurs indigo dont j'ai encore oublié le nom.
Deux cigognes au cri aigrelet qui planent. Vont-elles aller nicher dans les grands peupliers du parc en face ?
Une envie de promenade... Une petite heure en plein soleil à papoter et ricaner en suivant le chemin des écoliers...
Plus que le printemps, j'aime ces fins d'hiver qui offrent de si belles journées qu'on apprécie car on sait qu'elles ne sont encore que les sursauts d'un renouveau mais qu'elles sont des cadeaux et pas encore notre quotidien.

Enfin, l'arrivée d'Ursula pour la nuit et la journée de dimanche.
Je comprends un peu ce que nos mères ont dû subir quand nous étions réunies Liline et moi !
Ca piaille en permanence, ça éclate de rire pour rien, ça a des étoiles plein les yeux et le rose aux joues en parlant de certains garçons (c'est moi où ça commence tôt ?), ça fait des batailles d'oreillers (qui n'ont pas crevé heureusement !)...
Et puis, le matin tôt (beaucoup trop tôt pour un dimanche matin !), ça se lève et prépare le petit-déjeuner en douce pour vous faire une surprise...
A 8 heures, la vaisselle des bols est déjà terminée mais c'est tellement mignon qu'on en oublie ses rêves de grasse matinée...
L'avantage, c'est que ça laisse du temps pour faire du ménage à fond lire un peu les premiers chapitres d'un nouveau livre attrapé sur l'étagère des " livres à lire"... C'est vrai, quoi, c'est du temps bonus, du temps volé en plus de celui prévu donc du temps plaisir avant d'attaquer la préparation d'un poulet rôti avec ses pommes de terre cuites dans le jus et... le ménage à fond...
Les entendre dans le jardin courir, rire, s'interpeler et avoir une pensée du fond du canapé pour les voisins qui, eux aussi, auront dit adieu à leur grasse matinée dominicale...

C'est aussi un énorme moment de frustration quand je me suis aperçue que la panne touchait à présent la télé à trois heures à peine du coup d'envoi du crunch mais, ça, je n'ai pas envie d'en parler dans ce billet !
Donc, c'est l'odeur du poulet qui rôtit sagement dans le four.
C'est l'odeur du linge qui a séché dans le jardin en quelques heures.
C'est le parfum fleuri du thé offert par Delphine.
C'est l'odeur du parquet ciré.
C'est le plaisir de regarder la nouvelle physionomie de mon séjour repeint avec les reflets du soleil qui jouent sur le bois, les murs.
C'est le sentiment de plénitude lorsque le dimanche soir venu, P'tite Louloute cale sa tête dans le creux de mon bras pour un gros câlin avant qu'on aille lire un peu dans son lit.

Que le temps passe vite et que j'aimerais l'arrêter sur ces moments de bonheurs !

A bientôt !

La Papote


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