Dietlind Wolf est allemand et se décrit sur son site comme étant « visual designer« . Bon sang, encore un terne anglophone trop exact et difficile à traduire en français. C’est terrible car « designer » désigne trop le design d’objet. Pendant ce temps « graphiste » fait penser à la personne qui va faire du Photoshop dans une agence sombre pour boucler 5 sites Web à la demi-journée. Quant au photographe, l’image du photographe de mariage ou de mode revient trop vite en mémoire.
Alors comment traduire « visual designer » ? C’est une activité qui allie les qualités du graphiste, du designer, du photographe et avec une forte sensibilité plastique. Pourtant, ce n’est pas « plasticien » non plus. Ou peut-être que si. Qu’en dîtes-vous ?
Pas exactement de la photographie culinaire
Notre homme du jour met en scène des objets et des installations pour créer des ambiances visuelles. La composition tourne souvent autour d’une table de repas avec de la vaisselle. Dans ce contexte, on ne pouvait pas y couper, Dietlind Wolf a notamment repris le thème du lapin de Pâques qui n’est pas sans rappeler le roman Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Il produit également des photographies qui n’ont rien à voir avec la cuisine. Je vous encourage donc à visiter son blog pour parcourir ses travaux. Notons quand même qu’il n’est souvent pas l’auteur des photographies, mais uniquement des installations et des compositions.
Marre des compositions boudoir
Je crois que je sature complètement des photographies culinaires qui montre des cuillères en argent vieilli, de la dentelle et une colorimétrie pastel, de dorure et de motifs arabesques mignons. C’est l’impression d’en voir trop, d’en voir partout.
Fort heureusement, Dietlind Wolf ne fait pas que cela. Voici donc une petite sélection de projets que j’ai particulièrement appréciée.