Magazine Journal intime

'Round midnight

Publié le 22 mars 2012 par Papote

18897303Il y a des souvenirs comme ça qui vous marquent...
Je me souviens de Madame Mère revenant d'une séance du film " Autour de minuit" à sa sortie en salles. Elle était tellement enthousiaste et émerveillée que ce film est devenu, dans ma tête, un film d'anthologie...
C'est pourquoi lorsque j'ai vu qu'il était diffusé la semaine dernière pour une seule et unique séance, j'ai aussitôt proposé à Madame Mère de m'accompagner...
Et alors ? Me demanderez-vous...
Alors ?
J'ai énormément aimé ! Malgré les longueurs dues à un manque cruel de scénario.
J'ai passé plus de deux heures hors du temps, les oreilles pleines de musique et le coeur plein de tendresse pour les deux personnages principaux.
Il s'agit de l'histoire d'un saxophoniste de jazz (inspirée de l'histoire du pianiste Bud Powel) qui revient vivre à Paris pour s'éloigner de ses démons américains (alcool, drogue...). Sa rencontre avec l'un de ses fans va lui permettre de remonter la pente, de se remettre à composer pendant que Francis (le fan en question), dessinateur looseur et père célibataire, pour venir en aide son idole, va reprendre sa propre vie en mains.
Les raisons de le voir :
- l'excellente musique enregistrée en direct pendant le tournage qui nous fait voyager dans l'espace ou le temps.
- le plaisir de retrouver François Cluzet tout jeune et déjà talentueux dans son rôle de jeune père célibataire en galère.
- la découverte de Dexter Gordon à la silhouette dégingandée, jazzman phénoménal, voix rocailleuse à souhait, regard et sourire lumineux.
- les apparitions éclair de Philippe Noiret, d'Eddy Mitchel et de Pierre Trabaud.
- le rapport humain qui se noue entre Dale et Francis où chacun joue, à tour de rôle, le rôle paternel ou de mentor, où chacun admire l'autre pour ce qu'il n'a pas. Une relation qui se construit sur le partage et le soutien de l'autre.
- l'ambiance " années 50", clubs de jazz parisiens de l'après-guerre.
- la rencontre amusante d'un Martin Scorsese, acteur et barbu.
- quelques belles vues sur New-York et le Blue-Note.
Alors, oui, il y a des longueurs et c'est plutôt un film de genre contemplatif mais, pour une fois, cela ne m'a absolument pas gênée...

A bientôt !

La Papote


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