« Ne pas se laisser imprégner par les calomnies ni se laisser meurtrir par les accusations. Cela peut s'appeler lucidité. Ne pas se laisser imprégner par les calomnies ni se laisser meurtrir par les accusations c'est la lucidité d'un homme qui voit loin. »
Ceci est une citation de l'illustre Confucius.
La calomnie peut prendre de multiples formes, être basse, méchante, folle, grossière, monstrueuse, odieuse, révoltante, extravagante, etc.
Dans notre société moderne, la calomnie s'est généralisée, voire banalisée, plus présente dans certains milieux que d'autres, en politique par exemple.
D'un simple fait divers même si celui-ci est bien réel, la calomnie peut naître et se développer abusivement.
La critique injustifiée et mensongère dont le dessein est de nuire à la réputation ou à l’honneur de quelqu'un, pour jeter sur lui le discrédit sur cette personne, est la définition que l'on peut fournir.
Pour nous français, la calomnie est une notion proche de la diffamation, et quelquefois de l'injure, ce qui est faux. La preuve de la calomnie doit être apportée par la victime, ce qui n'est pas une sinécure.
Pour les suisses, il y a calomnie dès que la fausseté des allégations portées est avérée dans l'objectif de ruiner la réputation de la victime.
Quant aux belges, ils vont bien plus loin et sont plus réfléchis sur ce sujet.
La preuve du fait imputé est admise, mais vous êtes coupables de calomnie s'il vous portez atteinte à l'honneur d'une personne sans cette preuve, alors qu'il y a diffamation lorsque la loi réfute la preuve qui, par exemple, pourrait être obtenue illégalement ou parce qu'il y a prescription.
Montesquieu nous disait « Il faut dans les lois une certaine candeur. Faites pour punir la méchanceté des hommes elles doivent avoir elles-mêmes la plus grande innocence. » , peut être, toutefois naïveté n'est pas lucidité.