Si Collin L. Powell affirme que « L'optimisme perpétuel est un multiplicateur de force. » , Georges Bernanos le contredit en lançant que « L'optimisme est une fausse espérance à l'usage des lâches et des imbéciles. »
Qui croire ? Que croire ?
L'illustration d'un optimisme sera pour Henri Louis Mencken : « Un optimiste est celui qui achète à un Juif et veut vendre à un Ecossais. »
« Optimiste : Adepte de la doctrine selon laquelle le noir est blanc. » est la définition d'Ambrose Bierce, et croire que noir est blanc conduit au gris. Dans un ouvrage de Joseph Malègue est écrit « ... allumé en lui un feu de paille d'optimisme. » , cas fréquent qui est généralement la conséquence d'un débordement, d'excès. Il y a toujours des hauts et des bas, tout est question de mesures, encore faut-il avoir que chacun ait la même unité, la même règle et la sensibilité varie d'un individu à un autre.
« L'optimisme c'est voir la vie à travers un rayon de soleil. » nous dit Carmen Sylva, et je ne suis pas tout à fait d'accord, l'optimisme est entrevoir le rayon de soleil à travers le gris des nuages.
Malcom de Chazal nous dit « L'homme cherche en lui-même ce qu'il ne trouve pas dans les autres et cherche chez les autres ce qu'il y a trop en lui. ».
Et sur ce propos, la citation d'Alexandru Philippide sonne juste : « L'optimisme est une forme supérieure de l'égoïsme. »
L'optimisme absolu des croyances, en particulier religieuses, n'est que sottises pour Milan Kundera :
« L'optimiste est l'opium du genre humain ! L'esprit saint pue la connerie. »
La conclusion de mon article se fait avec Jean Rostand :
« Je me sens très optimiste quant à l'avenir du pessismisme. »