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Changement ...

Publié le 30 avril 2012 par Ppleversicateur

Le passage d’un état à un autre est ce que l’on appelle le changement, voulu ou provoqué.

Epictète vous le dit :

« Tout est changement, non pour ne plus être mais pour devenir ce qui n'est pas encore. »

Sans parler de révolution, c’est en quelque sorte une évolution vers une situation nouvelle dans laquelle se déroule une transformation remarquable.

Le changement peut être progressif ou brutal, endogène ou exogène, individuel ou collectif, peut avoir une dimension locale ou mondiale.

Si la tansformation est éphémère, l’on ne peut parler de changement, cette situation doit être durable.

Le changement est un phénomène de transfert avec un sentiment éprouvé qui est varie d’un individu à un autre.

Il génère fréquemment une sensation pénible, un trouble psychologique passager ou plus permanent qui peut aller vers la nostalgie ou encore la dépression.

Pour qu’une personne accepte le changement, il faut une certaine impulsion dans une conjecture favorable.

La durée du changement est un paramètre important.

Explication avec Olivier Clerc :

« Lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience ...

... et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte. »

Face à un changement cataclysmique,  si sa survie dépend dans un premier temps à son instinct de conservation, sa capacité au changement en est le relai.

Restons zen avec Daniel Jouve : « L’adaptabilité s'acquiert par l'expérience du changement. »  

« Rien n'est permanent sauf le changement. » nous fait remarquer justement Héraclite D'Éphèse.

Reprise plus moderne de Paul Auster : « La réalité est un yo-yo, le changement est la seule constante. »

Ou encore selon la formule de Bouddha, « Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement. »

Il est vrai comme l'observe Charles F. Kettering que « Le monde déteste le changement c'est pourtant la seule chose qui lui a permis de progresser. » 

D'ailleurs Anne Morrow Lindberg soutient que  « Paradoxalement c'est dans la croissance et le changement que se trouve la seule vraie sécurité. »

Selon Ludwig Hohl l'on peut s'interroger si « Les changements servent-ils à quelque chose ? A rien si ce n'est à conserver l'immuable. »

Après tout, « Le plus heureux des hommes est celui qui désire le moins le changement de son état. » affirme la Marquise du Châtelet.

Même si c'est pour améliorer le sort des autres, cet heureux homme ne souhaitera pas nécessairement le changement qui pourrait le défavoriser.

Jean Monnet nous écrit « Les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise. » 

Ecoutons les sages sur le sujet.

Pour Gandhi, « Vous devez être le changement que vous désirez voir en ce monde. »  

Pour Daniel Desbiens,  « Qui accepte les changements peut vivre jusqu'à cent ans. »

Voyons sur le terrain de la politique. Le changement, une chose dont l’on parle beaucoup en cette période de politique électorale.

Citons un expert en la matière, François Mitterrand :

« Il ne faut pas changer, ou alors il faut que le changement soit devenu une habitude. »

Le conseil d'André Frossard :

« On ne dure en France que dans l'opposition et le seul moyen d'échapper au changement c'est de le réclamer tous les jours. »

Coté opinion ce sera avec Daniel Webster :

« Les changements d'opinion sont souvent justifiables quand ils proviennent de changements de circonstances. » 

Voyons aussi le coté positif dans le changement  :

 « Il n'y a rien de plus salutaire que la diversion, de plus tonifiant que le changement. » Madeleine Ferron. 

« Le changement du monde n'est pas seulement création, progrès, il est d'abord et toujours décomposition, crise. » Alain Touraine.

Et Winston Churchill nous rassure avec cette dernière citation : 

« Il n'y a rien de négatif dans le changement si c'est dans la bonne direction. »

Cher lecteur, à vous de chercher la vôtre.

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