Contrairement à Bébé fille (pour vous remettre dans le bain, je vous conseille de (re)lire Bébé, boulot, dodo, écrit il y a maintenant 2 ans), Bébé fiston se transporte facilement au bureau. Cependant, emmener Bébé Fiston au bureau met parfois à rude épreuve ma crédibilité. Nombreuses sont les occasions qui testent mon humilité et me rappellent que la vie nous réserve toujours des surprises. Le fait que la plupart des gens que je côtoie dans le cadre de mon travail sache que j'ai un bébé de quelques mois qui me suit partout n'empêche nullement la tenue de conversation plutôt étranges dans mon bureau.
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- Moi: Oui, vas-y mon coco, pousse. Pousse, pousse, pousse, t'es capable, je le sais.
- Monsieur X qui débarque dans mon bureau, croyant sans doute que je m'adresse à lui: Euh...merci des encouragements, mais votre porte n'est pas si difficile à ouvrir.
- Moi: Non, je...euh... je parlais à mon fils qui est constipé depuis quelques jours.
Coup d'oeil vers Bébé fiston qui appuie les propos de sa mère en exhibant un visage cramoisi et déformé par la poussée des sphincters.
- Monsieur X: Ah, je vois. Je peux revenir plus tard si je dérange...
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- Moi, allaitant: Dodo, do, l'enfant do, l'enfant dormira bie nvite, dodo, do, l'enfant do....
- Madame Y, frappant à la porte vitrée, puis entrant doucement: Oh, il dort. Je peux revenir plus tard.
- Moi: Non, non, ça va. Laissez-moi juste le temps de remballer mon sein.
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- Moi, au téléphone: Donc, je dois obligatoirement engagé un étudiant inscrit à temps plein à l'automne si je veux obtenir la subvention, c'est bien cela.
- Le préposé, au bout du fil: Oui, exactement. J'ajoute aussi qu'il doit avoir été à l'étude à temps plein ce printemps-ci également.
- Bébé fiston: Argh (petit sanglot de bébé pas content).
- Le préposé, croyant que c'est moi qui sanglote: Euh, madame. Vous savez, on peut sans doute trouver une solution.