Afin de m’assurer une place pour le New York marathon de l’année prochaine, l’une de mes raisons d’être – rires, je participe au programme 9+1. 9 courses + 1 jour de volontariat = entrée garantie.
Simple. Chiant. Et assez coûteux, en temps, en argent.
Bref, demain c’est au tour de ma 3eme “qualifier”. Le Brooklyn demi marathon. Yes, Brooklyn baby. Ma course préférée parce qu’elle se déroule chez moi. Dans mon jardin. Dans mes rues. Un tour de Prospect Park, puis une longue ligne droite avec l’océan comme spectateur. Épique.
La grande majorité de mes potes et connaissances, parmi les coureurs, vont participer. On va en chier, et ensuite on va bien rire en se vidant des shots de vodka a 9 heure du mat sur l’une des plages les plus célèbres de l’univers: non pas SaTrincha à Ibiza ou Segunda Praya à Morro de Sao Paulo, mais Coney Island, Brooklyn.
Niveau performance, je ne suis pas au top. Je me suis éclaté le genou y a 10 jours en courant dans la montagne. Puis j’ai sérieusement limité mon entraînement depuis le demi marathon de NY, fin mars. Je reprend du poids, je perds de la vitesse.
La stratégie va dicter mon résultat. Pour la première fois, j’ai l’impression que je peux battre tous mes potes, JZ compris. Ça serait la première fois de ma vie que je bas cette brute humaine. Si j’essaye de battre mon record, je prend le risque de perdre la course. Si j’assure une victoire, y a peu de chance que je batte 1:29:59.
On verra comment je me sens Samedi à 7:00 du mat…
Au niveau hydratation, cela va dépendre de la température. Il va faire chaud, c’est certain. Chaud, ou trop chaud?
J’ai acquis une certaine routine les jours de course. Je bois beaucoup, toute la semaine précédent la course. Apparemment, les tissus ont la propriété d’une éponge. Un litre d’eau cul sec n’hydrate pratiquement pas. Par contre, dix petits verres d’eau étalé sur la journée font des miracles. En principe, je bois à peine avant la course. Y a rien de pire que de courir avec une sale envie de pisser…
Malgré mes belles résolutions, j’ai complètement foiré ma stratégie à Bear Mountain. J’étais tellement excité que j’ai oublié de boire. Résultat, j’ai implosé à 800 mètres de l’arrivée. Ce dernier demi mile, je ne suis pas prêt de l’oublier. J’étais trop prêt de l’arrivée pour m’effondrer mais il m’a fallu puiser dans mes réservés pour finir. Assoiffé et affamé.
Bon, le Brooklyn half (13.1 miles) durera environ 45 minutes de moins de la course de montagne. Je devrais pouvoir me ravitailler qu’une seule fois après 8 miles (12 km) et finir sans problème. Une minute perdue au ravitaillement peut me coûter mon record, ou pire la victoire…
Voilà.