Très sincèrement, je n’aime pas particulièrement l’ouvrage Microfictions de Régis Jauffret. Même si j’aime les atmosphères étranges voire dérangeantes, je trouve que ce livre va un peu trop loin. Alors, pourquoi proposer un atelier autour de cet auteur et de ce pavé peuplé d’histoires toutes les plus sordides les unes que les autres et malheureusement plausibles ?
Tout d’abord, parce que j’ai dans un atelier précédent abordé le sujet de la microfiction sans traiter les Microfictions. Je n’avais pas eu le temps de me procurer le livre…
Ensuite, parce que ces Microfictions ont un intérêt : il s’agit d’histoires brèves (une page de livre de poche recto-verso), ce qui rassure sur leur faisabilité au cours d’une séance d’atelier.
J’avoue m’être longtemps demandé comment utiliser ces textes, sans trouver de réponse jusqu’au jour où j’ai emprunté ce livre de Sébastien Onze.
Là, j’ai trouvé une suggestion d’exercice autour des fictions de Jauffret :
-prendre le début et la fin d’une nouvelle, en écrire le milieu. Pourquoi n’y avais-je donc pas pensé plus tôt ?
J’ai donc donné le choix entre les différents débuts et fins de Microfictions proposées par S.Onze : Bébé neuf, Dans mon carnier, Devant les enfants, Gaieté de moineau, Gang de mères.
Chaque participant de l’atelier a ensuite choisi ”sa” nouvelle et commencé à écrire un texte court, en laissant son imagination lui dicter l’histoire à insérer entre le début et la fin imposés.
Chacun a ensuite lu son texte au groupe et nous avons comparé le textes obtenus avec le texte original de Jauffret.
Bilan : l’exercice n’est pas si simple que ça car on se rend compte qu’il faut bien analyser tous les détails du début et de la fin imposés pour créer une histoire cohérente !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble